Septembre, c'est aussi le mois de la rentrée des classes.
Remontons le temps pour savoir ce qui a changé en 65 ans ...
à première vue les choses se sont transformées.
Cette transformation profonde ferait presque sourire les jeunes générations, les plus anciens disent que c'était mieux avant...
on ne peut pas dire que c'est mieux aujourd'hui : c'est une autre époque !
L'école, c'est le ciment de l'éducation, un sujet qui ...
agite, qui divise, sur lequel tout le monde a un avis.
La différence nous saute aux yeux, lorsqu'on ouvre une salle de classe des années 50 ; des pupitres en bois alignés, un tableau noir près d'un bureau posé sur une estrade, au milieu de la salle un feu à charbon.
Des odeurs sont restées comme celles de la craie, de l'encre violette, des cartables en cuir, des crayons taillés.
Les porte-plumes pour les pleins et les déliés sont posés devant l'encrier du pupitre avec l'ardoise et le plumier.
Il y avait l'école des filles et une des garçons, séparée par un mur.
C'était la blouse pour tous, souvent même grise pour l'instituteur.
L'entrée en classe se faisait au coup de sifflet, en rangs alignés dans le silence, classe par classe de 45 à 50 élèves sous l'autorité de l'instituteur, maître tout puissant de sa classe, incarnant le savoir et la discipline.
Il fallait avoir son certificat d'études pour un cadeau, un vélo ...
Les années 50, c'est une école tranquille dans un autre monde où la France se relève après la guerre.
L'école de Jules Ferry laïque est obligatoire.
La scolarité dure peu longtemps sauf pour les sélectionnés qui continuaient leurs études jusqu'au baccalauréat.
Les cours commençaient par la leçon de morale puis lecture, écriture, dictée, histoire et géographie de la France, sciences naturelles, mathématiques, calcul, intercalées par des interrogations écrites ou orales devant le tableau noir avec la date du jour.
C'est l'ordre qui régnait en classe. La sévérité était mise en valeur, une discipline exigeante et si on ne les respectait pas, c'était la punition.
Lorsque nous avions bien travaillé, nous recevions des bons points que nous échangions contre des images : 10 bons points = 1 image.
Les récitations et les leçons devaient être apprises par cœur.
Pour nous, c'était le bon temps !!
(Texte de Robert Dégardin dans le journal ...."Le Petit Potin")
Avec ces images "fables de La Fontaine" je vous souhaite une ...