Publié le 27 Août 2019

En route pour la rentrée !

 

 Septembre, c'est aussi le mois de la rentrée des classes. 

  

 Remontons le temps pour savoir ce qui a changé en 65 ans ...

 à première vue les choses se sont transformées. 

 La "fameuse" rentrée ...

 Cette transformation profonde ferait presque sourire les jeunes générations, les plus anciens disent que c'était mieux avant...

on ne peut pas dire que c'est mieux aujourd'hui : c'est une autre époque !  

 

L'école, c'est le ciment de l'éducation, un sujet qui ...

agite, qui divise, sur lequel tout le monde a un avis.

 

La différence nous saute aux yeux, lorsqu'on ouvre une salle de classe des années 50 ; des pupitres en bois alignés, un tableau noir près d'un bureau posé sur une estrade, au milieu de la salle un feu à charbon.

Des odeurs sont restées comme celles de la craie, de l'encre violette, des cartables en cuir, des crayons taillés.

Les porte-plumes pour les pleins et les déliés  sont posés devant l'encrier du pupitre avec l'ardoise et le plumier.

 

Il y avait l'école des filles et une des garçons, séparée par un mur.

C'était la blouse pour tous, souvent même grise pour l'instituteur.

L'entrée en classe se faisait au coup de sifflet, en rangs alignés dans le silence, classe par classe de 45 à 50 élèves sous l'autorité de l'instituteur, maître tout puissant de sa classe, incarnant le savoir et la discipline.

Il fallait avoir son certificat d'études pour un cadeau, un vélo ...

 

Les années 50, c'est une école tranquille dans un autre monde où la France se relève après la guerre.

L'école de Jules Ferry laïque est obligatoire.

La scolarité dure peu longtemps sauf pour les sélectionnés qui continuaient leurs études jusqu'au baccalauréat.

 

Les cours commençaient par la leçon de morale puis lecture, écriture, dictée, histoire et géographie de la France, sciences naturelles, mathématiques, calcul, intercalées par des interrogations écrites ou orales devant le tableau noir avec la date du jour.

C'est l'ordre qui régnait en classe. La sévérité était mise en valeur, une discipline exigeante et si on ne les respectait pas, c'était la punition.

Lorsque nous avions bien travaillé, nous recevions des bons points que nous échangions contre des images : 10 bons points = 1 image.

Les récitations et les leçons devaient être apprises par cœur.

 

Pour nous, c'était le bon temps !! 

                                       (Texte de Robert Dégardin  dans le journal ...."Le Petit Potin")

 

En route pour la rentrée !

 

En route pour la rentrée !

 

En route pour la rentrée ! 

Avec ces images "fables de La Fontaine" je vous souhaite une ...

BONNE RENTREE A TOUS !

En route pour la rentrée !

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Rédigé par cheznous62

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Publié le 21 Août 2019

 

 Fleurs aoûtiennes ...

 

Bonjour mes Amis !

Pour vous remercier de votre fidélité sur mes pages, 

je vous offre les fleurs aoûtiennes de notre jardin

bien que certaines n'aient pas résisté à la chaleur de juillet....

 

Les lampions lumineux de l'amour en cage (physalis) ...

Fleurs aoûtiennes ...

 

Fleurs aoûtiennes ...

 

L'amarante qui a souffert du  soleil cette année ...

Fleurs aoûtiennes ...

 

Fleurs aoûtiennes ...

 

Un jeune hibiscus qui fleurit pour la première fois …

Fleurs aoûtiennes ...

 

 

Fleurs aoûtiennes ...

 

 Les chardons (éryngium planum) et leur bleu métallique

Fleurs aoûtiennes ...

 

… adorés par les bourdons ...

 

 

Le persévérant petit rosier … plus je coupe ses fleurs , plus il fleurit ...

Fleurs aoûtiennes ...

 

Et …. les bégonias qui se plaisent en jardinières ...

Fleurs aoûtiennes ...

 

Fleurs aoûtiennes ...

 

Heureuse de vous retrouver, j'espère que ce petit tour fleuri vous aura plu …

Je vous souhaite une agréable fin de semaine !

Fleurs aoûtiennes ...

 

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Rédigé par cheznous62

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Publié le 5 Août 2019

 Et çà moissonne ...

Et çà moissonne ...

Et çà moissonne ... 

Souvenez-vous, mes amis,

de cette vague jaune printanière du champ de colza ... 

 

Arrivé en fin juillet … le colza a bien mûri …. 

  

C'est le moment de la récolte avec les moyens modernes de cette moissonneuse à large coupe,

(pour qu'il y est moins de perte possible, rendement oblige)

qui vient à bout d'une superficie d'un hectare en une heure ....

 

 

Et l'on a admiré la dextérité du chauffeur à conduire cet "engin" … "un Pro" en la matière !

Et çà moissonne ...

 

 

Et tout ceci dans un nuage de poussière ... 

 

Puis, le champ terminé,  le grain "noir comme de l'ébène" est chargé dans une remorque ...

 

 

Ensuite,  le matériel est replié pour faciliter le transport sur les routes …

il est temps pour le moissonneur de repartir vers un nouveau champ à récolter ...

 

Durant la saison des moissons deux chauffeurs se relayent jour et nuit …

Il n'y a pas de temps à perdre .

 

Ne reste dans le champ que les "éteules" … qui attendent d'être broyées .

 

L'an prochain le blé succédera au colza.

Et çà moissonne ...

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Rédigé par cheznous62

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Publié le 3 Août 2019

Le petit sapin ... 

 

Pour tous ceux qui ont conservé un coeur d'enfant ...

 Pour vous qui aimez  raconter de jolies histoires à vos enfants ou petits-enfants

 comme nos grands-mères le faisaient d'antan près de la cheminée ...

 Pour vous qui voulez  faire rêver ...

 

Voici une charmante histoire de Noël que vous pourrez conter

lors d'une veillée en ce mois de décembre ou pour charmer les enfants pendant leurs vacances ....

         

 Lorsque vous regarderez votre sapin, mes amis,

je suis sûre que vous penserez à ce joli conte ....

      

"LE PETIT SAPIN"

 

bûche

 

Il y avait une fois un petit sapin, très mince et très élancé, mais tout petit,

qui vivait dans la forêt au milieu de beaucoup d'autres, plus grands et plus forts.
       

Le petit sapin se trouvait très malheureux de n'être pas aussi grand que les autres. 

Quand les oiseaux voletaient par la forêt, et se posaient sur les branches des grands arbres pour bâtir

leurs nids, le petit sapin leur disait : - "Venez, venez, faites votre nid dans mes branches !"

Mais ils répondaient toujours : - "Non, non, tu es trop petit !  

 Le petit sapin

  Quand le vent soufflait et chantait à travers la forêt,

il courbait le tronc des grands arbres, et leur racontait des histoires.

Alors le petit sapin appelait le vent et lui disait : - "Oh ! Je vous en prie, Monsieur le Vent, venez jouer avec moi !

Mais il répondait aussi : - "Oh ! Non; tu es trop petit, je te briserais.

 


Pendant l'hiver, Madame la Neige laissait tomber doucement, doucement ses flocons,

revêtant les grands arbres de paletots et de bonnets de fourrure blanche.


 Et le petit sapin disait : - "Oh ! bonne Neige, donnez-moi aussi un bonnet et un paletot de fourrure !

Mais la Neige secouait la tête et répondait : - "Oh ! Non, tes branches se casseraient ; tu es trop petit !

Le petit sapin

Mais le pire, c'était quand les hommes arrivaient dans la forêt avec des chevaux et des traîneaux.


 Ils venaient pour couper des arbres et les emporter à la ville.

Quand un des arbres était parti, les autres penchaient leur tête et

chuchotaient ensemble, et le petit sapin les écoutait.
    

  Ils disaient qu'il allait peut-être devenir le grand mât d'un beau vaisseau, et qu'il irait sur l'Océan et

verrait beaucoup de merveilles, ou bien qu'il serait la maîtresse poutre

d'une grande et belle maison et qu'il connaîtrait ainsi la vie des Hommes.

 

Le petit sapin désirait beaucoup connaître la vie des hommes,

lui aussi, mais les bûcherons ne le regardaient même pas.

Il était bien trop petit !
  Le petit sapin

Ainsi bien du temps passa .....

 Puis un matin, les hommes revinrent avec un traîneau et des chevaux et, cette fois,

ils ne coupèrent que des arbres de moyenne grandeur.

 Après, ils regardèrent çà et là, et l'un deux se mit à rire : 

- "Ils sont tous trop grands ; il n'y en a point d'assez petit!"

 Oh ! comme le petit sapin se tint droit et redressa ses aiguilles en entendant cela !

- "Bon ! En voici un qui fera juste l'affaire", dit l'homme en le touchant.

Le petit sapin était bien content ; et, même quand la grande hache l'entama, il ne s'évanouit pas.

Le petit sapin 

  On le coucha sur le traîneau, et, quand il fut arrivé en ville, on le mit dans un tonneau et

on le plaça, en rang, avec beaucoup d'autres, tous petits, mais aucun aussi petit que lui.

Et le petit sapin commença à connaître la vie des hommes...


   
 Les gens venaient regarder les arbres et les achetaient.

Mais, ils secouaient toujours la tête devant le petit sapin : - "Celui-ci est vraiment trop petit!"
    

  Jusqu'à ce que , finalement, deux enfants arrivèrent en se tenant par la main,

et examinèrent les petits arbres.

   Dès qu'ils virent le petit sapin, ils s'écrièrent : - "Voilà ce qu'il faut ! Il est juste de la bonne grandeur !

 

Ils l'enlevèrent de son tonneau et l'emportèrent à deux.

Le petit sapin se demandait pourquoi il était juste de la bonne grandeur.

On n'allait donc pas faire de lui une poutre, ou un mât, puisque c'étaient des enfants qui l'emportaient ?

Le petit sapin

Ils le firent entrer dans une grande maison et le plantèrent dans une caisse,

avec de la terre, sur une table.

Puis ils sortirent et revinrent bientôt après, portant une grande corbeille et

suivis de jolies dames, avec des petits bonnets blancs sur leur têtes et

des tabliers blancs sur leur robes bleues.

 


Les dames et les enfants prirent des choses brillantes dans les corbeilles et

commencèrent à jouer avec le petit sapin.


Il en tremblait de joie et, il fut tout couvert de jolis objets : de longs fil d'argent, des noix et des pommes

dorées, des oranges, des boules de verre et des étoiles ; et toute une quantité de petites bougies roses et

blanches furent plantées sur ces branches.

 


      Enfin, tout en haut, les enfants attachèrent un petit ange en cire avec des ailes !

Le petit sapin ne respirait plus, tellement il était heureux !
    

  Quand tout fut fini, tout le monde s'en alla, et il resta seul.

Il faisait  sombre, et il entendait des bruits étranges.

Il commençait à se sentir triste quand les portes se rouvrirent.

Deux des jolies dames prirent la table et la portèrent doucement mais rapidement hors de la pièce,

le long du corridor, et puis la firent entrer dans une grande salle.

  Le petit sapin   

Là, le petit sapin vit qu'il y avait de chaque côté de la salle une rangée de petits lits blancs.

Dans chaque petit lit, il y avait un enfant, non pas rose et frais comme ceux qu'il avait vus dans la rue,

mais pâle et maigre.

D'autres petits enfants étaient assis dans des fauteuils, et quelques-uns couraient çà et là,

mais aucun n'était fort et robuste, et le petit sapin s'en étonnait,

car il ne savait pas qu'il était dans un hôpital.

      
Mais déjà les jolies dames avaient allumé toutes ses bougies,

et les enfants avaient poussé un cri d'admiration.

- " OH ! Oh ! Oh ! Comme il est joli ! Comme il est brillant !"
     

Il comprit que c'était de lui qu'on parlait, car tous le regardaient et battaient,

et il se tint aussi droit qu'un mât de navire, toutes ses aiguilles tremblantes de joie.

Et, une toute petite fille dit tout haut :

- "C'est le plus joli arbre de Noël que j'ai jamais vu !"

- "Non, mais ! cria un garçon, c'est la plus jolie sorte d'arbre qu'il y ait dans le monde !"

    Le petit sapin

   Et ainsi, à la fin, le petit arbre sut qu'il était un arbre de Noël.
   

   Et, il se sentit tout heureux d'être assez petit

pour être la plus jolie sorte d'arbre qu'il y ait dans le monde. 
                                                   

(auteur de ce conte : Miss Sara Cone Bryant)

 

Le petit sapinLe petit sapinLe petit sapin

 

Un peu de douceur pour Vous ...

avec ce touchant élan d'amitié ...

 

 

Le petit sapin 

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Rédigé par cheznous62

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Publié le 3 Août 2019

Poème pour le 11 novembre ....  

  Ce 11 Novembre,  

arrêtons nous un instant sur ce morceau choisi émouvant,  tiré de l'écrit ......

   "Nouveaux Chants du soldat"

  

LE BON GÎTE

  

"Bonne vieille, que fais-tu là ?

Il fait assez chaud sans cela.

Tu peux laisser tomber la flamme.

Ménage ton bois, pauvre femme,

Je suis séché, je n'ai plus froid."

  

Mais elle, qui ne veut m'entendre,

Jette un fagot, range la cendre :

"Chauffe-toi, soldat, chauffe-toi.

  

"Bonne vieille, je n'ai pas faim.

Garde ton jambon et ton vin ;

J'ai mangé la soupe à l'étape.

Veux tu bien m'ôter cette nappe !

C'est trop bon et trop beau pour moi."

  

Mais elle, qui n'en veut rien faire,

Taille mon pain, remplit mon verre :

"Refais-toi, soldat, refais-toi.

  

"Bonne vieille, pour qui ces draps ?

Par ma foi, tu n'y penses pas !

Et ton étable ? et cette paille

Où l'on fait son lit à sa taille ?

Je dormirai là comme un roi."

  

Mais elle, qui n'en veut démordre,

Place les draps, met tout en ordre :

"Couche-toi, soldat, couche-toi ! "

 

 

 

 Le jour vient, le départ aussi.

"Allons ! Adieu ... Mais qu'est ceci ?

Mon sac est plus lourd que la veille ...

Ah ! bonne hôtesse ! Ah, chère vieille,

Pourquoi tant me gâter, pourquoi ? "

 

Et la bonne vieille de dire,

Moitié larme, moitié sourire :

  "J'ai mon gars soldat, comme toi ! "

 

de  Paul Déroulède

(poète romancier-dramaturge)

 

Le soldat

Poème pour le 11 novembre ....

 

J'avais un camarade,

- de meilleur c'est pas vrai -

là toujours à côté

tous deux pas cadencé,

le tambour tapait ses roulades.

 

Mais un boulet s'envole,

- c'est pour moi ou pour toi -

et c'est lui qu'il emporte.

A mes pieds il est là

Et je crois que c'est moi.

 

Sa main cherche la mienne,

ma main charge mon arme

et le combat m'appelle :

dors en paix éternelle,

ô toi, mon camarade !

(écrit de Ludwig Uhland)

  

Poème pour le 11 novembre ....

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Rédigé par cheznous62

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