Bonjour mes amis,
Avez-vous passé un heureux Noël ?

Noël passé, filons vers l'An nouveau ...
Un rituel à la nouvelle année …
Un bouquet, orné d'un ruban rouge,
de cette plante "porte-bonheur" qui décore la maison
et sous lequel on s'embrasse en synonyme d'étrennes .….
Le gui
Dès les temps des druides gaulois, il était une plante magique,
car il avait le pouvoir, croyaient-ils, de maintenir en vie, l'hiver, l'arbre qui l'accueillait.
Cette plante est depuis longtemps l'une des décorations traditionnelles des fêtes de fin d'année !
Je vous confie ce que j'ai lu dans le livret "le langage des fleurs" de Pamela Todd
... Que le seul endroit où le gui n'est pas autorisé est l'intérieur des églises en raison de son origine païenne.
Et pourtant, toutes les associations récentes du gui ont un rapport avec la paix et la bonne volonté ;
et comme il représente la véritable vertu chrétienne qu'est la capacité de "surmonter les obstacles"
dans le langage des fleurs, peut-être l'Eglise devrait-elle penser à le réhabiliter.

Ceci dit ... le gui est qualifié de parasite, car il pousse sur un corps étranger.
C'est un peu comme une tique qui a décidé de s'installer sur le dos du chien.
Le gui, lui, se plaît sur les branches de certains arbres comme le peuplier, le pommier, le saule, l'amandier,
le tilleul et beaucoup plus rarement sur les chênes :
on ne compte pas plus de 15 espèces de "chênes à gui" en France.
Le gui a des petits suçoirs, ressemblant à des mini griffes,
qui le maintiennent bien accroché à la branche.
C'est aussi avec ses suçoirs que le gui puise la sève de l'autre pour se nourrir.
Le gui, n'ayant pas de racines, il est incapable de puiser l'eau dans la terre et les sels minéraux nécessaires
à sa croissance, il vit au crochet d'autres végétaux, se contentant du peu qu'on lui donne.
Les arbres gardent le maximum de sève pour leur croissance.
Du soleil et la sève du "copain" lui suffisent pour grandir à son rythme, soit 60 cm de diamètre en 25 ans.
Le gui produit chaque année des milliers de petites baies translucides et collantes.
La plupart d'entre elles servent de nourriture aux oiseaux : fauvettes, grives et pigeons en raffolent.
Mais attention, elles sont toxiques pour les humains !
Une fois passées dans l'estomac des oiseaux gourmands, quelques graines ont la chance de se retrouver
au milieu des fientes et d'être ainsi projetées en vol sur un nouvel arbre.
Là, elles restent collées grâce à la viscosité de leur pulpe protectrice ;
elles ont planté leur jeune suçoir dans l'écorce tendre de leur nouvel hôte.
Une nouvelle touffe de gui a commencé sa vie ...

A savoir :
Le gui n'est pas parasite de l'arbre à 100%. Bien sûr, il lui soutire de l'eau et des sels minéraux,
mais il possède sa propre chlorophylle et peut donc synthétiser ses propres sucres, protéines, ect …
Il n'est donc pas totalement dépendant de son hôte.
En cas de sécheresse forte, il n'arrive pas à soutirer assez d'eau à l'arbre
et meurt souvent, alors que son hôte qui lui, survit.
Cependant, il diminue la qualité du bois et, sur les pommiers, par exemple, les récoltes de fruits.