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Nous avons découvert au Jardin conservatoire
de "St Pierre sur Dives" dans le Calvados ...
Cette belle sculpture sur bois toute
récente qui met à l'honneur le jardinier
mais surtout la bêche, outil inséparable
de ce travailleur de la terre.
Cet outil s'utilise pour retourner la terre,
notamment lors des labours d'automne et de printemps.
La forme aboutie qu'on lui connaît aujourd'hui date probablement de la préhistoire.Les bêches étaient autrefois fabriquées par les forgerons du cru, quiadaptaient la forme et leur taille au terroir : sol lourd ou léger, profond ou superficiel, ect ...Chaque région avait donc son modèle de bêche....On trouve encore le modèle Lorraine, au tranchant pointu ;le modèle Vosges, au fer concave ;le modèle Normandie, au fer large et long ;le modèle Nantes, avec rebord.La bêche Senlis est devenue un classique.C'était le petit clin d'œil à mes amis jardiniers !!
Belle journée à Tous !
Oeuvre "du sculpteur rural" Lyonnais Gilles Boussard.
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Bonjour Mes amis,
C'est avec les superbes photos de mon amie de blog .... Marie Thé ,
que je vous parlerai aujourd'hui de cet élégant oiseau qu'est ...
LE CHARDONNERET
Pourvu que les fleurs des artichauts ou de chardons soient pleines de graines bien mûres,
le voici qui arrive dans les jardins, gazouillant généralement en compagnie d'une joyeuse bande.
Granivore, cet oiseau doit son nom à son appétit pour les chardons et peut vivre entre 12 et 15ans.
"Sticlit didelit", son chant fluide enrichi de variations est un ravissement,
tout comme son vol ondulant d'une plante à l'autre.
Gracieux, souvent suspendu tête en bas, le chardonneret adopte les postures les plus acrobatiques
pour aller chercher, au cœur des fleurs, les graines soyeuses dont il raffole.
C'est le moment d'observer cet arlequin concentré sur son festin.
Dos et flancs châtains, calotte et nuque noires, masque rouge vif,
il extirpe rapidement les graines avec son bec rosé, conique et souligné de noir.
Son poitrail et son ventre blancs, ses ailes noires et jaune vif, tachées de blanc aux extrémités,
tout comme sa queue fourchue, complètent ce spectacle chatoyant - mais de plus en plus rare.
Pourtant, sous nos climats, cet oiseau n'est pas migrateur.
Il reste toute l'année dans son habitat, en région cultivées.
Familier des vergers, il a coutume de faire son nid au bout des branches des vieux arbres fruitiers.
En hiver, on l'aperçoit parfois dans les friches peuplées de chardons ou au bord des ruisseaux,
car il apprécie les graines d'aulnes, de bouleaux et de platanes.
Au printemps, après une brève parade nuptiale au cours de laquelle il fait valoir son magnifique costume,
le mâle confie à la femelle le soin de construire un nid douillet, véritable ouvrage d'art où s'entrelacent herbes fines,
racines, duvet et crin, et dont les parois extérieures sont camouflées par du lichen.
Elle y pond 4 ou 5 œufs d'un blanc bleuté, tachetés de violet ou de rose,
et reste au nid entre 12 et 14 jours, le temps qu'ils éclosent.
Pendant ce temps, le mâle lui, donne la becquée, puis le couple s'emploie à nourrir la nichée de graines et d'insectes.
Pour donner un avenir aux chardonnerets décimés par les pesticides et le piégeage, offrez-leur une bonne table.
Outre les cardons et les artichauts, cultivez au naturel de ravissants chardons d'ornements :
cirses, chardon-Marie, cardères, boules azurées ou panicauts.
Ces oiseaux se régaleront aussi avec des plantes de la famille des Astéracées, comme le cosmos,
la centaurée, le tournesol et le coréopsis.
Ne traitez pas vos arbres, et n'hésitez pas à laisser en place
les vieux pommiers, cerisiers et pruniers, qui accueilleront leurs nids.
Espèce protégée sur tout le territoire français, le chardonneret mérite notre plus grand respect.
(Source de cette "pause nature" ... la Revue Rustica")
Un grand merci à Marie Thé de m'avoir permis de publier ses précieux clichés;
je vous invite à lui rendre visite sur ses pages ...
http://mtbaumard.canalblog.com/
et vous aussi, serez conquis par la beauté et la précision de ses "clics photos" !
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Je vous souhaite un agréable week end et pour faire honneur à l'été,
(si vous avez beau temps par chez vous ???)
retrouvez ces petites grillades "bon marché" avec
les sardines grillées qui évoquent les vacances et le soleil...
Recette simple et savoureuse !
Choisir de belles sardines fraîches (15 à 20 cm) : luisantes, fermes
et recourbées avec des écailles solidement attachées.
Pour 12 sardines ...
prévoir le jus d'un citron,
10 cl d'huile d'olive,
2 cuillerées à soupe de thym émietté,
1 branche de romarin,
1 cuillerée à soupe de graine de cumin (facultatives),
du sel et du poivre.
Videz les sardines sans leur couper la tête
(pratiquez une entaille le long du ventre, sous la tête) .
Ecaillez-les, rincez-les et les essuyer avec du papier absorbant.
Mettez les sardines dans un plat creux, arrosez-les de l'huile et du citron,
parsemez avec les herbes, salez et poivrez puis laissez-les mariner 1 heure ou plus.
Egouttez les sardines et installez-les sur les braises (ou sous le gril du four).
Faites cuire 8 à 10 minutes selon la grosseur des sardines
en veillant à les retourner à mi-cuisson.
Servez-les très chaudes.
Pour les accompagner ...
profitez des légumes de saison ..... tomates entières
(dont vous aurez fendu la peau en croix autour du pédoncule),
de tranches d'1 cm d'épaisseur d'aubergines et de courgettes trempées
dans la marinade des sardines et cuites en même temps qu'elles sur le gril
ou
tout simplement d'une bonne salade verte, de quelques olives et de tranches de citron.
Variante :
Vous pouvez réaliser la recette avec des petits maquereaux nommés "lisettes" .
Pour la petite histoire ...
Chez les Grecs, on appelait ce poisson
"sardine" parce qu'ils la pêchaient au large des côtes de Sardaigne.
La sardine mesure entre 10 et 20 cm :
bon marché, elle apporte des vitamines
et des sels minéraux en quantité intéressante...
Plus grosse, elle est destinée à la conserverie
et commercialisée sous le nom de "pilchard" .
"Le poisson est toujours dans l'eau, il n'est pas toujours dans le filet" (Proverbe)
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