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Repas de fêtes du temps jadis ...
Bonjour à Tous !
Un avant-goût des fêtes ….
Aujourd'hui je vous emmène faire un
petit voyage gastronomique à la cour des grands du temps jadis .
Régalez-vous à la table des souverains !
"De la France à la Russie, les grands de ce monde se régalaient de mets savoureux et raffinés".
(Jean-Marc Albert )
Au temps de Marie-Antoinette
"Le 24 décembre, journée austère, les souverains assistaient à trois messes.
Ils se rattrapaient le 25 avec un repas où était servi du chapon.
Aux fêtes de fin d'année, Marie-Antoinette (1755-1793) recevait une vingtaine de convives.
De santé fragile, elle avait un appétit d'oiseau et buvait très peu de ce champagne
qui coulait à flots grâce à Dom Pérignon!"
Au menu, des huîtres, des volailles, canards ou canetons rôtis
avec une sauce à l'orange car le sucré-salé était tendance.
"Après les fromages, qui provenaient de la laiterie de la reine,
on dégustait les fruits du potager du roi et
une farandole de desserts : poires pochées,
mousse au chocolat, macarons, dragées et fruits confits."
Au temps de la reine Victoria
La reine Victoria (1819-1901) avait, paraît-il, un bon coup de fourchette et Noël était sacré.
Elle aimait la dinde rôtie et le Christmas pudding.
"C'était un mets très politique, car à l'époque,
il était composé d'un ingrédient de chaque pays du Commonwealth.
Sa majesté avait fait sienne les coutumes de ses voisins.
A l'Irlande, elle avait emprunté le saumon, le sapin de Noël,
le verre de whisky posé sur la table pour le Père Noël et les carottes pour ses rennes !"
Au dîner, les convives se régalaient de consommé de volaille ou de tortue (le plus prisé),
de dinde fourrée de farce végétale, de petits légumes et, bien sûr, de ... pudding.
Au temps d'Yvan le Terrible
Depuis qu'Yvan IV de Russie le Terrible (1530-1584) l'a découvert,
le caviar est de toutes les fêtes,
la vodka aussi.
"A Noël, on suit la tradition des trois toasts :
le premier est porté à l'amour, le deuxième au lieu où l'on festoie (selon la tradition on tape le verre sur une fenêtre) et le troisième à l'amitié entre les peuples.
A table, les Russes qui n'aiment pas attendre, apprécient les multiples zakouski
(amuse-bouche), avant de savourer le koulibiac (feuilleté de saumon et petits légumes).
Au temps de Guillaume 1er
"A la cour de Guillaume 1er (1797-1888), on consomme les produits de la chasse.
A Noël, c'était le chevreuil rôti et le maître de céans donnait à chacun le morceau
qui lui était dû en fonction de son rang."
Très prisées aussi, les viandes hachés, marinées, les tourtes, le chou rouge et la génoise roulée.
Pas de choucroute au menu car c'est une tradition bavaroise.
(issu des "Secrets des festins royaux" : par Jean-Marc Albert, historien de l'alimentation.)
Chaque cour avait ses mets préférés mais le maître-mot c'était "bombance" !
Sommes-nous plus raisonnables de nos jours ?
Pour la petite histoire ... ......................
"Pourquoi une dinde à Noël" ?
Découverte par Christophe Colomb en arrivant en Amérique,
la dinde appelée dans un premier temps
"poule d'Inde" puisque les colons pensaient être en Inde,
a remplacé pour le repas de Noël, à partir du XV è siècle,
le poulet trop petit pour nourrir toute une famille ou l'oie moins économique que la dinde.
Elle a été servie sur les tables royales, à commencer par Charles VII. ..
et la tradition a été lancée !
Bonne semaine à vous mes amis !
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Commentaires
1HiakkuLundi 2 Décembre à 16:49Les agappes restent les mêmes ! On aime toujours autant faire bombance. Bonne semaine. BisesRépondreDe bonnes choses mais il faudra rester raisonnables!
Un très bel article
Merci, très bonne soirée
Bisous
3jm:roberLundi 2 Décembre à 17:57Bonsoir Nicole,
Restons simple tout le monde se portera bien
Faire le choix ici
100 recettes de plats de Noël facile à réaliser : Noël 2023
bonne soirée
Amitiés
Bonsoir Nicole,
je ne fais pas de repas de ce genre cette année lol.
Passez une bonne soirée, gros bisous,
Nadine
faire bombance, c'est le mot pour ces repas, de nos jours, on peut supposer que les tables sont festives aussi, fêtes obligent, et ouf, ce n'est pas tous les jours, merci Nicole, bises jill
6MitouLundi 2 Décembre à 18:20Mais comment pouvaient ils avaler tout ça à un même repas !
Sans considérer le prix de revient pendant que le peuple pourrait de faim !
Au final rien n'a changé!Les inégalités existeront toujours .
Gros bisous et bonne soirée
Mitou
Je me contenterais de fruits de mer pour Noël...
Bises et bonne soirée - Zaza
https://zazarambette.frMerci pour tous ces menus royaux !
Les fêtes approchent, il va falloir songer aux repas !
Bisous et bonne soiréeKikou Nicole,
Page très intéressante cette page sur les festins de certains dirigeants.
Et la plupart du temps, pendant ces temps-là, le peuple mourait de faim.
D'ailleurs comme maintenant pour certains !
Belle soirée à vous deux.
Gros bisous ♥
Aimée
Bonjour nicole,
merci pour ces précisions gustatives à travers l'histoire.
de mon côté, je cherche encore ce que je vais mitonner pour les fêtes !
Bisous, bonne journée
Oh ! Ton article est super interessant !
On continue à faire bombance mais en mangeant moins, je pense.
Bisous
Ils avaient un sacré appétit! On mange quand même moins
aujourd'hui! Bravo pour tes recherches.
Très belle journée
bises
aD'un côté, les tables regorgeaient d'abondance et de l'autre,les tables étaient dégarnies. Je pense à la petite fille aux allumettes d'Andersen en écrivant cela mais je songe aussi au conte de Noël: Les trois messes basses d'Alphonse Daudet, une merveille !
Les traditions demeurent et j'aime retrouver le goût des Noël de mon enfance. La bûche aux marrons de ma maman est un précieux souvenir, une madeleine de Proust que j'ai réalise depuis que maman est partie.
A la place du whisky , je mets du lait dans le verre pour le Père-Noël . A oui, le sapin , son origine est bien lointaine.
Merci chère Nicole, pour cette gourmande leçon d'histoire.
Je t'embrasse
Véronique
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