En cette période de Mardi Gras et de carnaval… je pense à ceux qui 

se "déguisent" au long d'une année pour le plus grand bonheur des petits et des grands...

Vous avez deviné … ce sont ... 

Les clowns

 

 

Savez-vous, qu'à l'origine, le clown était une personne embauchée

dans les cirques pour nettoyer le plateau entre chaque numéro.

 

Souvent clochard et porté sur la boisson, il fut peu à peu intégré au spectacle

dans le rôle de souffre douleur malmené, par les autres artistes.

 

"Celui qui ne comprend pas un regard

ne comprendra pas non plus un long discours".

(proverbe)

  

 Aujourd'hui, on distingue l'Auguste, héritier du "clochard au nez rouge"  ...

 C'est l'auguste qui est la vraie vedette, celui qui déclenche finalement le rire.

L'auguste porte un nez rouge, un maquillage utilisant le noir, le rouge et le blanc,

une perruque, des vêtements burlesques de couleur éclatante, des chaussures immenses .

 Il est totalement impertinent:

s'agite, fait des grands gestes, culbute, traverse la piste, va vers les spectateurs ...

Il déstabilise le clown blanc, et fait sans cesse échouer ses entreprises.

  Son univers se heurte souvent à celui du clown blanc qui le domine.

L'Auguste est le préféré des petits et des grands.

… et le clown blanc au masque figé .

Le clown blanc, lui est pétillant et parfois autoritaire.

Il est vêtu d'un costume chatoyant et est en apparence digne .

Il porte un masque "lunaire"   ...  un maquillage blanc et un sourcil tracé sur son front,

appelé "signature", qui révèle son caractère.

   Ses lèvres et  oreilles sont rouges.

Une "mouche" est posée sur son menton ou sa joue.

 

Il s'efforce de rester digne et se déplace sur la piste toujours face au public.

Bien qu'aussi ridicule, c'est lui qui commande.

 

 

 Les clowns sont d'excellents musiciens (ils jouent souvent plusieurs instruments),

et aussi ... jongleurs et acrobates.

Assistons au spectacle dans cette vidéo ..

Un "bain de jouvence" mes amis !

"Vivre n'est jamais jouer un rôle.

Vivre c'est laisser parler son être".

(Lao-Tseu)

Coloriage pour les petits en vacances.

(clic droit ... imprimer)

 

Sans que l'on ne s'en occupe ces petits bulbes prolifèrent à chaque hiver , 

fleurissant discrètement au jardin dans un coin de parterre,

au milieu d'une touffe d'herbe ou au pied d'un arbre.

 

LES PERCE - NEIGE

 

 

L'écrivain Québécois Charles-Nérée Beauchemin

a su mettre en valeur "ces jolies fleurs hivernales" dans cette  magnifique poésie ..

 

Je vous la laisse parcourir si vous ne la connaissez déjà ... 

 

 Perce neige

 Radieuses apothéoses
Du soleil d’or et du ciel bleu,
Fraîche gloire des printemps roses,
Pourquoi donc durez-vous si peu ?

Pourquoi donc êtes-vous si brèves,
Aubes de l’enfance ? Beaux jours,
Si pleins d’aromes et de sèves,
Pourquoi donc êtes-vous si courts ?

Jeunesse, où sont- elles allées
Les hirondelles de jadis ?
Où sont les ailes envolées
De tes merveilleux paradis ?

Et vous, poétiques chimères,
Que dore un rayon d’idéal,
Blondes idylles éphémères,
N’auriez-vous qu’un seul floréal ?

Ô fleurs, vous n’êtes pas finies !
Les plus tristes de nos saisons
Auront encor des harmonies
Et des regains de floraisons.

La mortelle saison du givre
N’a pas tué toutes nos fleurs :
Nous pourrons encore revivre
Le passé, dans des jours meilleurs.

                            Nérée Beauchemin (1850-1931)                      

                     

              

  

 

BON WEEK END

par chez vous mes amis!

 

 

Bonjour à tous ! 

 

 

 

En toute saison, sur les lieux de rassemblement populaire (foire, ducasse, marché de terroir ...) 

on achète encore aujourd'hui de grosses gaufres, saupoudrées de sucre, cassonade,

ou nappées de chantilly, miel ou chocolat. 

 

La gaufre a toujours été "un gâteau de trottoir".

Les gaufres sont savourées depuis le Moyen âge...

 

Les "oubliyeurs", les ancêtres de nos pâtissiers

fabriquaient un biscuit, "une oublie",

semblable à une hostie, cuite entre deux fers.

 

Autrefois, roulée pour devenir un cornet, la gaufre prend sa forme actuelle

lorsqu'un forgeron invente un moule aux plaques alvéolées.

Les oublies font alors penser à des rayons de miel, "les gafrum", qui donneront le nom de ce

délicieux dessert gourmand qui accueille dans ses alvéoles sucre ou confiture .

 

Les marchands ambulants la vendaient en criant : "La joie, la joie, voilà des oublis " ou

"Voilà le plaisir Mesdames, voilà le plaisir".

 

 

Et puis, elle a fait, du 16 è au 19 è siècle, 

une incursion brillante avec ...

les gaufriers

dans les intérieurs domestiques au moins dans certaines régions :

Champagne, Lorraine, Bourgogne, Franche-Comté, Ouest et Ile-de-France.

 

Toutes les maîtresses de maison maniaient le gaufrier à long manche prestement retourné

sur la servante à trois pieds dans l'âtre ou plus tard sur la cuisinière.

 

 

Les mâchoires du gaufrier aux rebords en saillie qui reçoit la pâte peuvent être rondes,

elliptiques, carrées ou le plus souvent rectangulaires.

 

 

 

C'est l'artisan qui réalisent les gaufriers qui laisse courir son imagination et

adapte les motifs à l'occasion de la commande.

motifs religieux, géométriques où dominent tantôt des cœurs , initiales et dates,

tantôt fleurs de lys et armoiries, parfois outils du propriétaire dans l'exercice de son métier ou

décor simplifié souvent simple quadrillage

  

 

 

 

Ces instruments de fer forgé ou de fonte étaient suspendus au mur .

Chaque famille en possédaient plusieurs, utilisés ensemble le "jour des gaufres"

(Noël, Nouvel An, Mardi-Gras...)

 

Fabriquées en grande quantité , les gaufres étaient consommées

dans les réunions familiales ou distribuées au voisinage.

 

Leur confection, elle-même, est une fête : le feu doit être vif .

La maîtresse de maison, devant le feu, graisse le gaufrier , l'emplit de pâte, le chauffe

sur les braises, et fait preuve de "son coup de main" en retournant le lourd instrument.

 Les gaufres sont ensuite saupoudrées

de sucre glace, de miel, de confiture,

ou de crème, de cassonade (vergeoise chez nous).

 

Chaleur du feu, chaleur de la gaufre, chaleureux repas de friandises partagées. 

C'est au début du XX è siècle que le gaufrier se voit peu à peu délaissé.

 

 

Avec les années, on retrouve cet indispensable ustensile de cuisine dans les greniers et

les remises des maisons de campagne ou pendus aux poutres d'un magasin de brocante,

d'un restaurants "rétro" ou d'un estaminet (café dans le Nord de la France).

 

Loin du feu, de la pâte blonde, ils semblent n'avoir rien à raconter.

Mais ceux qui les ont utilisés dans leur "jeune temps" ont tous

la nostalgie des fêtes qui s'ordonnaient autour d'eux.

 

 Peu à peu les gaufres refont "surface"

confectionnées avec les gaufriers électriques doubles !  

Les époques changent même le goût ! 

Les clichés de cette page ont été réalisés lors d'une fête de terroir par chez nous. 

 

 

Boujour mes amis,

 

Ambiance cocooning ... 

Si vous aimez les bougies,

vous remarquerez qu'elles confèrent au lieu le plus simple une atmosphère un peu  magique.

 

Les amoureux de la lumière aux bougies en font souvent de grandes provisions,

afin de pouvoir allumer tous les soirs d'arrière saison ces lueurs tremblantes.

 

Les bougies retrouvent aussi leur intérêt, plus prosaïquement,

en cas de panne d'électricité.

 

 

Mais la cire des bougies est une matière fragile,qui se raye et se casse facilement.

Aussi, il vous sera utile de les envelopper dans du papier essuie tout avant de les ranger.

 

Si vous voulez redonner du brillant à des bougies parfois abimées ou poussièreuses,

enfilez un vieux collant sur votre main et frottez doucement la surface pour la polir.

  

 

Pour que les bougies se consument moins rapidement,

 déposez quelques grains de  gros sel à la base de la mèche ...

 

 Pour les ajuster parfaitement à vos bougeoirs ...

 trempez la base de vos bougies dans de l'eau très très chaude

ce qui les rend plus malléables.

 

 Pour que vos bougies éclairent mieux, qu'elles ne fument pas et  coulent moins ...

Faites-les tremper une nuit entière dans de l'eau bien salée.

 

  Pour que vos bougies ne coulent pas ...

Vous pouvez aussi les mettre au réfrigérateur quelques heures avant de les allumer.

 

 

Pour nettoyer vos bougies ...

 

Si elles sont blanches mais jaunies avec le temps,....

Nettoyez-les à l'alcool à 90° ou à l'alcool à brûler .

 

Si elles sont de couleurs vives...

Nettoyez-les à l'eau savonneuse chaude puis rincez. 

Utilisez un pinceau souple pour procéder sur les bougies en forme ...

 

Si votre bougeoir a été sali par les larmes de bougie, vous avez deux solutions :

soit le mettre 1 h eu congélateur afin que la cire durcisse,

les résidus cassants seront alors retirés facilement à la main ...

soit versez de l'eau très chaude sur le bougeoir pour faire fondre la cire

afin qu'elle se retire d'elle-même.

 

 

Quelques autres astuces pour les traces de bougies ...

 

Sur les tissus (nappes, rideaux, coussins, housses ...) 

 

Procédez avec un morceau de papier essuie-tout, plié en quatre, 

appliqué de chaque côté de la tache puis passez  le fer à repasser 

très chaud (mais sans vapeur)  par-dessus jusqu'à disparition de la tache .

       

  Si il le faut recommencer plusieurs fois

avec de l'essuie-tout, propre et nettoyer comme à votre habitude.

(à la place de l'essuie tout, vous pouvez utiliser du papier buvard)

  

                          Sur les surfaces solides :

S'il s'agit d'un meuble ciré :  

 enlevez la cire avec une spatule,

frottez ensuite avec de l'eau chaude, essuyez et terminez en tamponnant la tache

à l'aide d'un chiffon imbibé d'un mélange en quantités égales de térébenthine et d'huile de lin.

 

S'il s'agit d'un meuble verni :

 utilisez un chiffon imprégné de pétrole.

 

S'il s'agit d'un meuble en bois naturel ou une surface poreuse :

enlevez la cire avec une spatule,

versez un peu de talc sur la trace et attendez quelques minutes.

Retirez le talc avec un chiffon et achevez avec l'aspirateur. 

 

Pensez-y ................ qui dit bougie dit "allumettes" ...

Si les allumettes refusent de s'enflammer dès que vous les grattez,

frottez-les d'abord pendant quelaues secondes sur le poils d'une brosse très dure

 (brosse à ongles) ou ... trempez-les légèrement dans du vernis à ongles.

 

 

Je vous souhaite une bonne semaine,

ce sera avec le vent et la pluie par chez nous..

Prenez bien soin de vous.

 

 

 

 

Au coeur de l'hiver,

la Chandeleur et sa tradition des crêpes, est un grand moment de convivialité !

 

Connue pour ses crêpes "rondes et dorées comme le soleil", la Chandeleur, fêtée au moment charnière où

les jours rallongent, célèbre quarante jours après Noël, le 2 février,  la présentation de Jésus au Temple et

la bénédiction des cierges qui avait lieu ce jour-là.

 

 

Traditions de la chandeleur 

Comme Mardi Gras ou la Mi-Carême, la Chandeleur est l'occasion de fabriquer des pâtisseries rituelles (crêpes, beignets, gaufres ect...).

Les crêpes symbolisent la venue prochaine du printemps et

le retour souhaité de la fécondité comme de la prospérité.

C'est pourquoi, il était traditionnel de faire sauter la première crêpe en serrant une pièce de monnaie

dans la main pour s'assurer la fortune toute l'année.

 

Autrefois, dans certaines de nos régions, on conjurait la misère en déposant

une crêpe au-dessus de l'armoire lingère, symbole de la richesse du foyer,

elle était aussi  censée préserver de la moisissure la prochaine récolte.

 

Une autre tradition, rapporte qu'à la Chandeleur les paysans devaient se rendre auprès de leur seigneur

avec une timbale contenant une dîme de cinq sous d'argent et une crêpe. L'un d'eux, désigné par le sort,

devait faire sauter la crêpe. Bien retournée, il pouvait déduire un sou de sa dîme.

 

Dans le jargon de la crêpe, on appelle « Galichon » la crêpe, souvent peu régulière,

fabriquée avec le reste de la pâte. 

 

Parmi toutes celles que vous connaissez,

je vous partage la traditionnelle

recette de la pâte à crêpes.

 

Ingrédients ; 1/2 litre de lait, 3 oeufs, 200 g de farine, 1 cuillerée d'huile, sel.

- Mettez la farine dans une terrine, faites un puits et cassez-y les oeufs.

Ajoutez l'huile, le sel et un peu de lait.

-Travaillez bien la pâte avec une cuillère en bois puis versez progressivement le reste de lait.

- Laissez reposer la pâte pendant 1 heure. La pâte va un peu épaissir.

Ajoutez au moment de faire vos crêpes un soupçon d'eau.

 

Les secrets de la pâte à crêpes

- En ajoutant  la cuillerée à soupe d'huile dans votre pâte à crêpes, vous éviterez ainsi de trop graisser

la poêle avant la cuisson et la saveur des crêpes sera plus fine.

 

- Si vous aimez les crêpes moelleuses, faites les cuire à feu vif.

 

- Si vous les appréciez plus croustillantes cuisez-les à feu lent.

 

- Pour avoir des crêpes légères, un peu soufflées, ajoutez un peu de bière à votre pâte.

 

Variez vos crêpes

Pour changer de la classique pâte à crêpes et selon vos goûts,

ajoutez quelques éléments inhabituels comme des zestes d'agrumes très finement râpés,

quelques cuillerées d'alcool (rhum, grand-marnier, kirsch, armagnac ect...), 

des épices (vanille, muscade, cannelle en poudre ect...) ou un peu d'eau de fleur d'oranger ou de rose.

 

 

BONNE CHANDELEUR à tous !!

 

Aujourd'hui, mes amis, je vous parlerai  du lait qui ...

outre, de faire partie régulièrement de  notre alimentation ....  

 peut vous rendre de nombreux services ...

 

Voici quelques astuces pour vous "dépanner" …..

 

 

… Pour le poisson :

Pour obtenir une belle couleur de vos poissons à chair blanche lorsque vous les pochez,

utilisez du lait plutôt que de l'eau.

Vous obtiendrez alors un blanc immaculé plus appétissant .

 

… Pour les St Jacques congelées : 

Pour leur garder leur tendreté, décongelez vos coquilles St Jacques dans du lait froid,

puis égouttez-les , essuyez-les pour les cuisiner .

 

… Pour le boudin :

Votre boudin noir n'éclatera pas si vous le trempez dans du lait tiédi avant de le cuire.

 

… Pour les frites :

Si vous trempez vos pommes de terre découpées dans du lait pendant une vingtaine de minutes,

avant de les "jeter" dans le gras de friture, elles seront moins grasses.

En effet, le lait empêche la pomme de terre d'absorber trop d'huile en cours de cuisson.

 

 

… Sans taches :

Le lait laisse souvent dans le fond des casseroles de vilaines taches, difficiles à nettoyer.

Agissez préventivement : avant de verser le lait, versez de l'eau dan la casserole,

puis videz-la, sans la sécher.

Procédez ensuite comme d'habitude, vous verrez que le lait n'attache plus au fond.

 

… Débordant :

Le lait bouillant ne déborde pas si vous laissez une cuillerée à soupe dans la casserole lors de sa cuisson.

Autre technique pour éviter l'inondation des plaques, enduisez les bords de la casserole de matière grasse (beurre ou huile).

 

… Détachant :

Le stylo traine dans le fond de la poche et laisse derrière lui des taches d'encre réputées ineffaçables :

n'attendez pas que la tache soit trop vieille  … imbibez la partie tachée de lait,

et frottez énergiquement à la main jusqu'à disparition.

Si nécessaire, renouvelez l'opération.

 

… Absorbeur d'odeurs :

Si des odeurs "alléchantes" se dégagent du réfrigérateur, veillez d'abord à couvrir ou emballer

tout ce qui peut l'être et placez une coupelle pleine de lait non couverte

dans la partie la plus froide (en la renouvelant de temps en temps).

 

Contre les odeurs de peinture dans une pièce ,

placez une assiette de lait et quelques morceaux de pain.

Changer de temps en temps jusqu'à disparition de l'odeur

(valable aussi pour un vieux meuble en bois).

 

… Nettoyant :

Pour les cuirs noirs vernis et pour le box (cuir de veau) qui sont assez fragiles, les nettoyer

simplement avec un chiffon imbibé de lait froid.

 

… Protecteur :

Pour éviter qu'une casserole en aluminium toute neuve ne noircisse après quelques utilisations,

prenez soin, avant la première utilisation, d'y faire bouillir du lait. 

 

 

 

Petite page d'Histoire ...

 

En 1954, afin de lutter contre la dénutrition et l'alcoolisme

(il est courant à cette époque de donner de la bière ou du vin aux enfants),

le président du Conseil, Pierre Mendès-France, instaure le verre de lait quotidien pour les élèves.

 

Au fait, qui a connu la distribution du lait

en petites bouteilles dans son école dans ces années 50 - 60 que l'on dégustait  à la paille ?

 

A plus mes amis ! 

 

Bonjour à tous, 

 

Mes amis, en route pour le week end ...

vous avez certainement à votre table ce fromage renommé qu'est ...

 

LA VACHE QUI RIT

 

dont 125 portions  sont consommées chaque seconde dans le monde.

Mais, en connaissez-vous l'histoire ?

 

 

Durant le 1^ère Guerre Mondiale,

certains camions de Ravitaillement en Viande Fraîche (RVF) portent le dessin d'une vache hilare.

Par dérision, les soldats français la surnomment la "Walchkyrie",

ces divinités guerrières nordiques rendues célèbres par Wagner et

emblèmes des transports de troupes allemandes.

 

Un certain Léon Bel, un fromager jurassien fait partie du RVF.

Après la guerre, il invente un nouveau fromage fondu

qui n'a pas besoin d'être conservé au frais...

Une révolution !

Il réutilise le logo militaire pour commercialiser son produit et

enregistre la marque "La vache qui rit" en 1921.

 

Coups d'cœur pour les pubs des années 70

qui me font toujours sourire.

 

 

 

 

"Le fromage est le supplément d'un bon repas et le complément d'un mauvais"

(Eugène Briffaut).

 

Agréable journée hivernale par chez vous mes amis ! 

Bonjour à tous, 

 

Mes amis, en route pour le week end ...

vous avez certainement à votre table ce fromage renommé qu'est ...

 

LA VACHE QUI RIT

 

dont 125 portions  sont consommées chaque seconde dans le monde.

Mais, en connaissez-vous l'histoire ?

 

 

Durant le 1^ère Guerre Mondiale,

certains camions de Ravitaillement en Viande Fraîche (RVF) portent le dessin d'une vache hilare.

Par dérision, les soldats français la surnomment la "Walchkyrie",

ces divinités guerrières nordiques rendues célèbres par Wagner et

emblèmes des transports de troupes allemandes.

 

Un certain Léon Bel, un fromager jurassien fait partie du RVF.

Après la guerre, il invente un nouveau fromage fondu

qui n'a pas besoin d'être conservé au frais...

Une révolution !

Il réutilise le logo militaire pour commercialiser son produit et

enregistre la marque "La vache qui rit" en 1921.

 

Coups d'cœur pour les pubs des années 70

qui me font toujours sourire.

 

 

 

 

"Le fromage est le supplément d'un bon repas et le complément d'un mauvais"

(Eugène Briffaut).

Agréable week end hivernale par chez vous mes amis ! 

 Bonjour par chez vous les  amis  ...  

 

 Petit  tour en cuisine ...

Mon coup de cœur pour ce  gâteau  

 que vous pourrez mettre à  l'honneur en toute saison

puisqu'à partir de la recette de base légère

 vous pourrez la réaliser dans un moule à manqué mais aussi

dans un moule à cake selon les circonstances.

Par ailleurs, vous pouvez le déguster "nature"

(en accompagnement de salades de fruits, de mousses ou d'entremets)

 ou le garnir selon votre goût  ...

 crème chantilly, fruits de  saison, crème pâtissière,

crème moka, mousse au chocolat, confiture et bien d'autres encore ! 

 

 Le "biscuit" ou "gâteau de Savoie"

 

Petite histoire de ce dessert si moelleux !

 

 Un gâteau géographique ...

Le premier gâteau de Savoie avait une forme pour le moins originale : celle du comté de Savoie.

Il fut inventé et réalisé par le cuisinier du comte Amédée VI,

souverain de Savoie au XIVe siècle surnommé le comte vert.

Celui-ci, voulant honorer son suzerain, l'Empereur d'Allemagne qui lui rendait visite,

lui offrit un banquet dont le clou fut un immense gâteau figurant le comté avec ses lacs et ses montagnes.

Porté par un chevalier masqué entièrement vêtu de vert (le comte Amédée, bien sûr) :

le chef-d'œuvre fut parait-il fort apprécié de l'Empereur.

 

De nos jours, la pâte est cuite dans un moule à  manqué rond,

mais la recette est restée la même. 

  

Le biscuit de Savoie ci-dessus, est fourré de crème pâtissière ...

 

Ingrédients :

- 4 jaunes d'oeufs -les 4 blancs battus en neige ferme - 140 g de sucre fin - 75 g de farine - 75 g de maïzena ou de fécule- 1 cuillerée à  café d'eau froide - 1 paquet de levure - 1 pincée de sel - le zeste de 1 citron -

 

Réalisation :

Travaillez longuement les jaunes d'oeufs avec une pincée de sel et le sucre :

le mélange doit être extrêmement onctueux et mousseux.

 

 Ajoutez la cuillerée d'eau, la farine ou la fécule, le zeste de citron et la levure en dernier.

 

Incorporez les blancs en neige en les faisant glisser sur la pâte et mélangez délicatement,

à  la cuillère en bois, en enrobant de façon à conserver au mélange légèreté et fermeté.

 

Versez la pâte dans un moule à  manqué, beurré et saupoudré de sucre :

 vous remarquerez qu'en tombant la pâte forme un "ruban" caractéristique à  cette recette.

 

Placez votre moule dans le four à  froid et faites cuire à  four moyen (th. 6/7)  pendant 45 mn.

 

Vérifier la cuisson en piquant la pointe d'un couteau au centre du gâteau : elle doit ressortir sèche.

 Démoulez le biscuit à  la sortie du four en retournant le moule sur une grille et laissez refroidir .

 

Pour cette recette du jour  (voir photo) ,...

réalisez 1/2 litre de  crème pâtissière vanille et fourrez-en le gâteau que vous aurez tranché en deux.

L'été, j'ajoute des fraises à la crème pâtissière refroidie à laquelle j'ajoute de la crème fraîche.

 

Un gâteau en toute simplicité, mais vraiment exquis ! 

 

Petit conseil du jour glané sur le net...

Au plaisir de vous retrouver demain de nouveau sous la pluie.

 

Par ces temps de neige, cess derniers jours, les oiseaux s'activaient aux mangeoires ...

Est-ce parce qu'il faisait froid ...

mais ils étaient disciplinés, ne se battaient pas,

ils attendaient sagement leur tour sur les branches de houx.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous souhaite de passer une belle semaine mes amis

avec ce souvenir du bonhomme de neige, non loin de chez nous, qui depuis ... a fondu !. 

Ce dimanche après midi, les températures remontent à + 3° C,

aussi le redoux s'annonce ces prochains jours .

 

 Bon week end  à tous !

                                                         (dessin de Marie Cardouat)

 

Comme vous avez pu le voir à la télé ou sur les plateformes ces derniers jours,

notre région a été sous la neige et gelée

cette semaine avec des températures de - 7° C  encore ce matin

(et même -14° C du côté d'Arras )

 

Une petite sortie en fin de matinée aux alentours de chez nous ,

bien couverts, nous a permis d'admirer dans le calme environnant,

les paysages immaculés de la campagne.

 

Restez bien au chaud ce week end mes amis

et

profitez de notre paisible balade en toute sérénité . 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A lundi, de vous retrouver toujours avec le même plaisir . 

Bon week end ... prenez soin de vous .

 

 

La neige fait partie intégrante d'une bonne saison d'hiver et

ce mercredi elle s'est invitée par chez nous comme dans beaucoup de régions.

 

 

La neige, contrairement au gel,

n'est pas un problème pour les végétaux au potager,

bien au contraire et ne demande pas d'interventions particulières.

C'est  même un excellent isolant pour le sol qu'elle enrichit naturellement en azote armosphérique. 

 

Elle renferme beaucoup d'air entre ses cristaux.

Un manteau de 10 cm d'épaisseur assureune bonne protection thermique des plantes et du sol

et suffit à maintenir une température hors gel (0° voir 1°C) au niveau du sol , supérieure à celle de l'air.

Bien qu'elle recèle peu d'eau (de 10 à 30%) la neige en fondant humidifie doucement  le sol en profondeur,

refait des réserves pour une restitution printanière .

Elle permet aussi de réhydrater efficacement les végétaux

déshydratés par une période de gel précédent la neige

Le dicton dit "neige en janvier, vaut du fumier."

 

 

Le seul souci est que la lumière n'accède plus aux feuilles.

Il faut donc, au jardin,  pendant le redoux secouer légèrement

les branches des arbustes pour la faire tomber.

Sur un massif de plantes, les jardiniers ne touchent à rien.

 

 

En effet, les plantes possèdent une résistance à la neige .

 

 

En revanche, si la couche est trop épaisse,

il est possible d'arroser délicatement la neige glacée pour la faire fondre plus rapidement.

Egalement, ôter régulièrement ce manteau blanc sur les abris, serres, qui risqueraient de fléchir ,

voire de céder sous son poids.

Agréable journée d'hiver par chez vous !

Coucou à Tous !

 

Pas de neige encore  par chez nous mais d'après la météo elle devrait nous arriver ce mercredi..

Ce mardi, , de la gelée et un beau soleil , on ne se douterait pas que la neige leur succèdera ...

 

Au fait ... Vous êtes-vous déjà posé la question ….

 

"La neige … mais quelle neige ?"

 

Savez-vous qu'il existe "trois types" de neige ! ...

  Nos amis de la montagne connaissent ...

J'en suis certaine ! ...

  Mais peut-être que ....

 

 

 

 

 Aujourd'hui, avec quelques photos de l'an dernier,

nous en apprendrons plus sur …

 

 

 

LA NEIGE

 

 La neige est une précipitation solide qui tombe d'un nuage

et atteint le sol lorsque

la température de l'air est négative ou voisine de 0°C.

 

Ces cristaux de glace s'agglomèrent et forment des flocons.

 

Leur forme varie en fonction de la température :

étoiles (entre -16°C et -13°C),

plaquettes (vers -12°C),

aiguilles ou colonnes (vers -6°C).

 

Sous nos latitudes, la neige tombe en plaine

par une température sous abri comprise entre 1°C et - 5°C.

 

 

On distingue 3 types de neige selon

la quantité d’eau liquide qu'elle contient :

 

 La neige sèche est fréquente en montagne

car elle se forme par temps très froid,

avec des températures inférieures à -5°C.

Légère et poudreuse, elle contient peu d’eau liquide.

 

La neige humide ou collante tombe souvent entre 0°C et -5°C.

Elle contient davantage d’eau liquide ce qui la rend lourde et pâteuse.

C’est la plus fréquente en plaine et la plus indésirable.

 

La neige mouillée tombe entre 0°C et 1°C

et contient beaucoup d'eau liquide.

Très lourde, elle est facilement évacuée par le trafic routier,

mais peut aussi fondre et regeler sous forme de plaques de glace.

 

 

La neige est attendue avec impatience chaque hiver en montagne,

mais pas à  basse altitude en ville où elle est plutôt redoutée..

 

 

 Depuis une cinquantaine d’années environ,

on constate cependant que ces épisodes

sont plus tardifs dans la saison.

 

L'auteur Jean Richepin

a si bien su en saisir la poésie ...

 

Toute blanche dans la nuit brune,

La neige tombe en voletant.

Ô pâquerettes ! Une à une

Toutes blanches dans la nuit brune.

 

Qui donc là-haut plume la lune ?

Ô frais duvet ! Flocons flottants !

Toute blanche dans la nuit brune,

La neige tombe en voletant.

  

Belle journée à tous !

Après les pluies incessantes de ces derniers temps,

la gelée nous est arrivée la semaine dernière ...

Dans un froid vif, elle nous a apporté une certaine sérénité.

 

Quelques clichés le matin aux alentours de chez nous

endormis sous la gelée matinale...

Peu à peu le soleil s'est installé pour la journée ,

nous avons eu l'impression que l'hiver était enfin arrivé ...

Mais que nenni !

 

 

 

 

 

Dans les champs .... 

 

 

Au jardin 

 

 

 

 

 

 

La grisaille et l'humidité ont repris le dessus ce week end .

Nous sommes restés bien au chaud.

Bonne semaine par chez vous !

 

 

Retrouvons mes amis, les facétieuses et agiles mésanges ...

Elles nous ravissent tant lorsqu'elles nous gratifient de leur visite au jardin.

 

 

 

Au gré de mes lectures,

j'ai apprécié cette jolie poésie écrite pour les enfants  que je partage avec vous ...

 

 

Toc ! Toc ! ouvrez-moi !

Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
Ayez pitié d’une mésange.
Puis-je venir dans votre grange ?
Dans le verger, il fait si froid.

Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
La neige recouvre la terre ;
Je suis seule et n’ai plus de mère.
Il fait si chaud sous votre toit.

Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
Je me contenterai des miettes
Qui resteront dans vos assiettes.
Comme on doit être bien chez soi !

Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
Je serai toujours propre et sage,
Mais ne me mettez pas en cage ;
Il est si triste, cet endroit.

Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
Je ne serai pas une ingrate ;
Je chanterai une sonate,
Pour vous, au printemps, dans le bois.

(poésie de  cet écrivain contemporain Gérard Illberg  (en 1961)

 

 

 

"Puisse mon coeur être toujours ouvert aux petits oiseaux qui sont les secrets du vivant."

(citation de .... e. e. Cummings)

 

 

 

Ces jours derniers, par ce temps de gel,

les mésanges cherchent d'autant plus leur pitance

et elles la trouveront chez nous.

 

 

 

Bon week end à tous bien au chaud !

 

 

 En ce jour ..

une pensée pour les petits enfants...

 

Voilà une délicieuse habitude pour apprendre

aux tout-petits le nom des doigts de la main ...

 

Les mots ....à la manière d'une comptine ...

 en leur désignant les parties de la main .

 

          - La petite fontaine où les oiseaux vont boire ..... (la paume)

          - Celui-ci l'a pris ...... (le pouce)

          - Celui-ci l'a plumé ...... (l'index)

          - Celui-ci l'a fait rôtir ...... (le médius ou majeur)

          - Celui-ci l'a mangé ...... (l'annulaire)

          - Et le petit riquiqui qui dit "Et moi, on m'oublie"! ...... (L'auriculaire)

 

(N'hésitez pas mes amis ...petit clic droit ... imprimer)

 

Je vous souhaite une belle journée, ce sera sous la gelée par chez nous,

ce matin - 8° avec un rayon de soleil en  fin de matinée 

(après les pluies incessantes elle est la bienvenue)

c'est bon pour le moral et plus sain pour la santé.

                                                                    (peinture de Robert Duncan)

Bonne semaine mes amis !

 

Après des journées de pluie et de vent,

il y a eu une accalmie un après midi de la semaine dernière ...

Non ! ... pas de soleil ... 

mais le ciel s'était "un peu" dégagé avec encore de nombreux passages nuageux ...

 

 

Je ne vous dis pas le nombre de promeneurs qui s'étaient "évadés"

à la Gare d'eau par chez nous pour enfin s'oxygéner.

 

Nous aussi, avons apprécié et avons profité de ces quelques heures de répit.

Quelques photos en partage pour vous avec des rencontres sympas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le lendemain ... devinez ..

La pluie était de nouveau au rendez-vous.

 

 

Enfin ....

Pour cette semaine, la météo nous annonce le retour du froid

et nous espérons qu'il apportera aussi le soleil qui nous manque tant.

 

Bonne reprise à Tous !

Bonjour à Tous ! 

L'Epiphanie (mot grec qui signifie "apparition") est fêtée le 6 janvier,.

 

C'est le jour de l'arrivée des Rois venus adorer l'Enfant Jésus dans la crèche mais …

c'est aussi le jour de la galette que l'on déguste en famille.

 

Pourtant, originellement, les Rois mages, la galette et sa fève n'ont rien de commun.

Simplement l'Eglise a fait coïncider une fête religieuse

avec une fête païenne -celle des Saturnales" - afin de supplanter cette dernière.

Jusqu'en 1914, boulangers et pâtissiers offraient à leurs clients une galette ou une pâtisserie.

A partir de 1918, la coutume a été modifiée, et aujourd'hui ce sont les clients

qui achètent leur galette ou la confectionnent eux-mêmes.

 

LA FEVE

 

Ce fut longtemps une vraie fève qui fut dissimulée dans la galette.

Peu à peu, la fève a été remplacée par un haricot,

puis par de petites figurines en porcelaine symboles de chance

: trèfle à quatre feuilles, dame de cœur ou fer à cheval, puis par des sujets plus divers.

Dans les familles, le plus jeune enfant se cache sous la table pendant que celui qui découpe

la galette désigne les parts une à une et lui demande ;

"Pour qui celle-là ?". Et bien entendu, c'est celui ou celle qui aura la "fève"

qui deviendra roi ou reine, et choisira une reine ou un roi.

 

D'antan, durant la semaine qui suivait le 6 janvier,

celui qui entrait dans une maison était tenu de dire : "Je salue le Roi et la Reine s'ils sont ici !".

S'il omettait de dire cela, il était "mâchuré",

c'est à dire qu'on lui noircissait le visage avec de la suie.

 

LA PART DE DIEU 

Une coutume … Une part de la galette devait être mise de côté

pour le premier pauvre qui passerait, cette part était dite "La part de Dieu".

Les pauvres allaient donc quêter une part de galette ... et même plus.

  

LES ROIS MAGES

 

Les légendes autour des Rois Mages sont nombreuses et se transformèrent au cours des siècles. 

Les premiers textes, qui datent des quatrième et cvinquième siècles,

concernaient les Mages venus d'Orient.

Prêtres de la religion de "Zoroastre", ils étaient des savants astrologues,

et c'est leur science en astrologie

qui leur aurait permis d'interpréter le signe d'une étoile

qui les guida jusqu'à la crèche de Bethléem en Judée.

 

Vers le dixième siècle, Les Mages devinrent les "Rois Mages" et leur nombre fut fixé à trois,

puis au quinzième  siècle, les Rois Mages prirent les noms de Gaspard, Melchior et Balthazar.

Selon certaine légende, Melchior, vieillard aux cheveux blancs et à la longue barbe,

représenterait la vieille Europe, Gaspard symboliserait l'Asie, et le jeune Balthazar, l'Afrique. 

 

A l'enfant nouveau-né, ils présentèrent respectivement l'or, signifiant la royauté du Christ,

l'encens, en reconnaissance de sa divinité,

et la myrrhe pour annoncer que le fils de Dieu devrait mourir.

La myrrhe ...

vient du balsamier, petit arbre rabougri qui pousse en Arabie, en Abyssinie et en Ethiopie :

on en extrait une gomme odorante dont on fait une essence aromatique

et précieuse, utilisé pour les embaumements.

  

 Les Rois Mages, venant d'Orient et semblant porteurs de secrets,

sont à l'origine de nombreuses coutumes.

Par exemple, les garçons nés ce jour-là étaient souvent nommés du nom d'un des Rois Mages.

 

Quant aux petites filles, elles pouvaient être prénommées "Typhaine",

qui vient du prénom masculin grec "Théophane" (de Théos et Phanos),

signifie "Dieu est lumineux"

et est donc apparenté au jour de la fête de l'Epiphanie.

(source de ce billet …. ouvrage illustré avec CD de Anne Marie Grosser ... "Noël de l'Avent à l'Epiphanie") 

 

J'ai eu le bonheur de découvrir ce magnifique livre sur une brocante ... 

Vous y  retrouverez comme je l'ai fait   …..

des informations riches pour découvrir l'histoire et les traditions

populaires, des chansons et dictons issus de notre patrimoine

ainsi que des jeux-chantés expliqués, à réaliser en famille. .

 

 

 

Dicton ...

"Les douze jours qui vont de Noël aux Rois donnent le temps des douze mois!"

 

Passez un agréable week end de l'Epiphanie mes amis !

 

Sous son épaisse peau granuleuse se cachent les quartiers juteux et acidulés ...

Faites le plein de vitalité, après les fêtes, avec cet agrume.

 

LE CITRON

 

Dès l'arrière saison et en hiver, pulpe et zeste sont à consommer sans modération.

 

Ce fruit est apparu en Asie, mai dès que l'homme a commencé à  voyager, il l'a emporté avec lui.

Il a vite conquis le monde pour sa saveur unique, sa haute teneur en vitamines et sa générosité

en terme de production puisqu'il fructifie plusieurs fois par an, notamment au cœur de l'hiver.

 

Quelque 100 g de citron apporte en moyenne

52 mg de vitamine C, aussi appelé acide  ascorbique.

Attention, l'acide ascorbique se dénature au contact de l'air. 

(Il faut donc boire le jus de citron sitôt pressé). 

 

La vitamine C aide l'organisme à lutter contre la fatigue, facilite le renouvellement cellulaire,

renforce les défenses immunitaires ect ...

 

 

En prévision des maux d'hiver (rhumes, angines, grippes ...),

agrémentez vos tisanes (de thym ou de cannelle ...)

avec un jus de citron frais (anti-infectieux et antiseptique)

et rectifiez l'acidité par une cuillerée de miel.

 

En cas de maux de gorge,

des gargarismes avec du jus de citron dilué dans un verre d'eau tiède sont souverains.

 

Après un repas trop riche,

le jus d'un demi-citron dilué dans de l'eau chaude stimulera les fonctions digestives.

Ajoutez des feuilles de verveine ou de menthe.

 

Et pour aider le travail du foie,

couvrez un citron coupé en rondelles d'eau bouillante,

laissez reposer la nuit puis filtrez et buvez l'eau à jeun le matin.

Mais, vous retrouverez également le citron en cuisine ...

il vous permettra  de réaliser de déliceux gâteaux et tartes ...

 

A plus mes amis, toujours avec le même plaisir !

Au 2 janvier,

mon mari fête un anniversaire spécial ...

 

Celui, cette année de ses 16 ans de greffe de foie … seize ans de vie "prolongée".

Aussi à cette occasion et de tout mon cœur,  je lui souhaite un heureux anniversaire,

que je l'espère, nous aurons le bonheur de fêter encore bien des années  ! 

 

 

 Beaucoup d'entre vous connaissent Lucien et

pour ceux qui voudraient lui rendre visite sur son blog ...

suivez ce lien ... 

 http://don-de-vie-62.eklablog.com/

 "Le Don d'organes, c'est l'autre façon de donner la Vie"  

Une autre facette de Lucien,

que je vous invite à redécouvrir ...

 

Depuis de nombreuses années ...

il incarne de la mi-novembre au 23 décembre, bénévolement et avec tout son cœur ... 

(pour les enfants des écoles maternelles,  primaires et les diverses  associations de par chez nous) …

 heureux de pouvoir donner du bonheur aux enfants !

 

Le Père Noël

 

A chaque fois qu'il rencontrent les enfants …

c'est une affluence ... de lettres au père Noël, de dessins par dizaines,

entre les  chuchotements à son oreille et les câlins pour la traditionnelle photo ...  

 Sa récompense :  les yeux des enfants qui pétillent, leur bouche bée d'émerveillement,

leur sourire si naturel et les bisous affectueux.

 

Eh oui, pour eux ! c'est lui le père Noël !! 

  

 

A vous mes amis,

je vous souhaite de tout coeur la santé

et le meilleur pour cette année 2024 qui s'avance.

 

Débutons cette année nouvelle avec ce ...

calendrier d'Édouard Tavan

 

La ronde des mois

Janvier grelottant, neigeux et morose,
Commande la ronde éternellement ;
Déjà Février sourit par moment ;
Mars cueille frileux une fleur éclose.

Avril est en blanc, tout ruché de rose
Et Mai, pour les nids, tresse un dais clément ;
Dans les foins coupés, Juin s'ébat gaîment,
Sur les gerbes d'or, Juillet se repose.

Derrière Août qui baille au grand ciel de feu
Se voile Septembre en un rêve bleu ;
Le pampre couronne Octobre en démence.

Novembre, foulant du feuillage mort,
Fuit l'âpre Décembre au souffle qui mord.
Et le tour fini - sans fin recommence.

 

Édouard Tavan (poète suisse) -1842 - 1919 - 

("La coupe d'onyx" 1903 - Editions Payot)

Tout en effeuillant, mois par mois, cette année 2024

prenez soin de vous et des vôtres !

A bientôt de vous retrouver.

Nicole 

 

    

  

Une pensée particulière pour les enfants "oubliés" du père Noël et

tous ceux qui seront seuls ou éloignés des leurs,

ceux qui sont démunis, dans la peine ou la souffrance...

 Pour le bonheur des petits et grands …

cette très jolie chanson chaleureuse peu connue,

interprétée par Franck Michael et

joliment mise en images ...

 

 Noël  !

C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
À l'heure où tout est calme, même les souris.
On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.

Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.
Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,
Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir d'un coup de sous ma couette.

Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.
Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.

Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.

Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
« Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! »

Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.

Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.

Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Etaient un peu salis par la cendre et la suie.
Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.

Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.

De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.

Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.

Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.

Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
Avant de disparaître le Père Noël cria :
« Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit. »

Recueil : "La fête de Noël" (1852)

Clément Clarke Moore (1779-1863)

Mes pages seront en pause jusqu'à l'An Nouveau.

Au plaisir de vous retrouver mes amis.

Bonne fin d'année à tous !

 

 

Bonjour à tous !

 

Mon premier coup de cœur  pour cette douce présentation en musique

des oeuvres de cet artiste-peintre au talent remarquable,

qui a commencé à peindre à l'âge de 11 ans ...

 

"Robert Duncan"

(né en 1952 dans une ferme de l'Utah aux USA au sein d'une famille nombreuse)

 

(clic en grand écran pour apprécier) 

 

Mon second coup d'coeur pour cette jolie poésie

qui  rapellera à beaucoup d'entre vous les beaux souvenirs de leurs Noëls d'enfance.

 

Merveilleux Noëls de mon enfance,
Avec toute cette effervescence
Qui régnait partout dans la maison,
Et le sapin plein de décorations !
Moments de joie sans pareil,
Parés de bonheur et de merveilles ;
Maman qui préparait la bûche,
Nous qui faisions les truffes
Les mains pleines de chocolat,
Plus sur nos doigts que dans le plat !
Et enfin, la dernière nuit venue
Avant le grand jour tant attendu,
Le sommeil qui ne veut pas venir,
Trop excités pour s'endormir ;
Espérer que le Père-Noël va oublier
Les bêtises faites pendant l'année,
Puis au petit matin, se lever,
Et devant nos yeux émerveillés
En découvrant les paquets,
Nos parents qui souriaient !

Je revis ces merveilleux moments
Aujourd'hui, avec mes enfants ;
Décorer toute la maison
De guirlandes en papier crépon,
Mettre dans la crèche les santons,
Sur le sapin, les boules brillantes
Et les guirlandes étincelantes
De mille couleurs scintillantes !
Préparer avec eux le repas de fête,
Sortir les plus belles assiettes,
Et à l'approche du jour formidable
Les découvrir un peu plus sages,
Juste pour que le Père Noël oublie
Qu'ils n'ont pas toujours été gentils !
Avec le même regard pour mes enfants
Qu'avaient jadis pour moi mes parents,
Je retrouve chaque année l'instant magique,
Quand leurs yeux magnifiques
Découvrent sous le sapin,
Leurs cadeaux au petit matin !

 

"Merveilleux Noël" écrit de  Véronique Audelon

À découvrir sur le site ....  https://www.mon-poeme.fr/poeme-merveilleux-noels/

Douce journée en attendant le jour deNoël qui arrive à grands pas ! 

 

Oh Oh Oh ! ... Le père Noël !!!  

 

Et pour commencer dans le magique …

                                                                                             (petit clic en grand écran !)

 

 

 

Avant de prendre, en 1931, les couleurs d'une célèbre boisson gazeuse américaine au cola,

le Père Noël faisait déjà le bonheur des enfants de nos aïeux.

 

L'histoire véritable des habits du Père Noël est bien plus vieille que

celle du bonhomme vêtu de rouge et de blanc dont rêvent les enfants .

 

  

 Le 6 décembre de chaque année, jour de sa fête,

saint Nicolas parcourait villes et campagnes, gâtant les enfants sages.

Sa barbe blanche repose sur ses habits épiscopaux rouges.

 

Peu à peu, après la Deuxième Guerre mondiale,

ce Viel homme cède la place à un disciple appelé Père Noël

(sauf en Lorraine et en Alsace où saint Nicolas, début décembre, précède toujours le Père Noël).

 

Un froid vif règne toujours pendant la nuit de Noël, alors le Père Noël a le souci

de bien s'en protéger pour achever sa tournée nocturne.

  

A cette époque, en Bresse, il porte un "balandran",

grande pèlerine de toile raide munie d'une capuche.

 

(carte ancienne issue du net)

 

L'habit a la couleur de ceux des paysans : brun ou gris.

Si la pèlerine n'a pas de capuche, un bonnet de fourrure,

à l'image des couvre-chefs des trappeurs, faisait l'affaire.

Un pantalon large, en toile épaisse, lui descend jusqu'aux chevilles. 

Dans les régions marécageuses, souvent le bas du pantalon est protégé par des guêtres en cuir.

Aux pieds, dans maintes régions du centre de la France, point de bottes fourrées

pour le Père Noël mais de maigres sabots dont la paille de la semelle débordait. 

 

Comme on imagine en Laponie, pour son traîneau, il a des rennes.

  

Toutefois, en Flandres, on a longtemps cru que le Père Noël se déplaçait avec un âne.

Sur le dos du vieillard, une hotte chargée de cadeaux ;

la hotte étant le récipient rural par excellence en milieu montagnard

pour le transport des récoltes, de la terre ou du fumier ...

 

 Parallèlement, le même vieux bonhomme passait, outre-Atlantique,

ses nuits de Noël sur son traîneau. 

 Vieillard à barbe blanche, bonnet, bottes et vaste houppelande rouge parfois

bordée d'hermine ou de peau de lapin blanche,

ce Père Noël de type anglo-saxon fut vite adopté dans les villes,

les bourgs et les campagnes de notre pays après la Seconde Guerre mondiale. 

 

Oublié, le bonhomme d'autrefois !

 

Si son costume rouge et blanc évoque l'hiver, la réalité est moins poétique.

En 1931, une grande marque de boisson gazeuse américaine demanda à Haddon Simblon

d'imaginer les habits du Père Noël.

Le dessinateur adopta ... les couleurs de l'étiquette de cette boisson.

 

Et vous, quels habits préférez-vous maintenant ?

 

(source de ce texte : "Cultivez vos racines" ... Revue "Le Chasseur Français 2003)

 

Côté "humour du Père Noël" ...

"Je me demande pourquoi, ils m'offrent toujours des chaussures ?" 

Bonne semaine mes amis !

 

  En route pour un moment en cuisine avec les préparatifs d'une entrée de fêtes ...

 une recette un peu longue certes, mais tant appréciée !

 à la fin de mon billet 

  je vous donnerai quelques astuces 

  pour  simplifier la réalisation de cette terrine qui plait toujours ... 

 

     Le saumon en terrine 

 

    

    Ingrédients : Il vous faut pour 8 à 10 personnes 

 

   800 g de saumon frais (vous pouvez utiliser du saumon surgelé)

  pour le court bouillon : 2 l d'eau - un verre de vin blanc sec -  1 bouquet garni (thym, branche de céleri, persil, laurier) - 1 oignon - sel et poivre - 

 pour le mélange : 500 g de pommes de terre - 50 g de beurre - 2 échalotes - 2 c. à s. de fines herbes hachées (persil, cerfeuil, ciboulette, estragon), un petit verre de calvados ou cognac - 1,5 dl de vin blanc sec - 

   pour décorer : -citron - œufs durs - quelques feuilles de salade - persil - 

 sauce pour accompagner : 200 g de crème fraîche - sel et poivre - jus de citron - 1 c. à soupe d'herbes hachées. 

 

  Préparez le court bouillon avec les ingrédients indiqués et plongez-y le saumon.

Laissez frémir 15 mn environ. 

Egouttez et laissez tiédir, puis retirez toutes les peaux et arêtes. 

Emiettez la chair que vous écraserez finement mais réservez

quelques gros morceaux que vous placerez par la suite au milieu de ce pâté. 

 

  D'autre part, faites cuire les pommes de terre  dans le court-bouillon ou à la vapeur.

Egouttez-les et réduisez-les en purée en y ajoutant le beurre pour obtenir une purée souple,

ainsi que les échalotes hachées menu et les herbes. 

Mélangez cette purée à la chair de saumon pilée et mouillez avec le calvados

et le vin blanc pour obtenir un mélange assez souple. 

 

  Versez cette préparation  dans un moule à cake tapissé de papier aluminium ou sulfurisé beurré

sans oublier d'y mettre au centre les morceaux de poisson conservés. 

Mettez au frais jusqu'au lendemain. 

Vous démoulerez la terrine (plongez le moule pendant quelques secondes dans de l'eau chaude)

et renversez-la  sur le plat de service. 

 Décorez de rondelles d'œufs durs, de touffes de persil, de tranches de citron cannelées

et tout autour de salade en chiffonnade. 

 

  Préparation de la sauce à servir à part avec ce pâté:

Battez la crème fraîche avec le sel, le poivre, le jus de citron et les herbes hachées. 

  

 Petites astuces : 

  Vous pouvez utiliser un court bouillon en sachet auquel vous ajouterez un verre de vin blanc. 

  Le saumon peut être remplacé par un poisson blanc (cabillaud, lingue ...) . 

 

  Trucs perso :

 Si vous prenez 600 g de poisson blanc pour la préparation et 200 g de saumon rose pour le centre,

c'est très original pour la présentation et un peu plus économique. 

 

  Si vous avez peu de temps, préférez des gros filets pour vous simplifier la préparation ,

le temps de cuisson sera ramené à 5 ou 8 mn selon la grosseur. 

 

  La sauce à la crème peut être remplacée par une mayonnaise, selon les goûts. 

 

  Un plus : Vous pouvez placer des œufs durs entiers au centre de la terrine 

 

  C'est un plat pratique pour une repas de fête, puisqu'il doit être préparé la veille.  

Pour vous mettre dans l'ambiance de Noël mes amis  

   en vous souhaitant un doux week end ...

 

 je vous laisse apprécier ce "Noël blanc"

interprété par Rock Voisine ! 

 

 Bonjour les amis ! 

  

      

  A l'arrivé des fêtes de fin d'année je vous amène à une réflexion sur cette pensée ...

"Un animal n'est pas un cadeau de Noël…. c'est un cadeau pour la vie." 

 

Si vous offrez un chiot à une personne …

premier impératif ….

Ne faire ce présent qu'à une famille consciente de ses responsabilités,

il est bon de s'assurer que la présence de cet animal est vivement souhaitée..

 

On attirera l'attention des petits et des grands sur leurs devoirs à l'égard du chien :

éducation, assistance, protection, tendresse,  respect ! 

 

Et le plus beau cadeau qu'il leur apportera en retour

sera son amour et sa fidélité tout long de sa vie.

"L'amitié du chien est sans conteste plus vive et plus constante que celle des hommes"

(Montaigne)  

 

Agréable journée par chez vous !

 

   Les premiers froids se font sentir avec cette humidité et ...

quel bonheur pour certains de pouvoir allumer la cheminée...

 

 

 Il n'y a pas si longtemps, nous nous chauffions encore au charbon par chez nous 

et  le ramoneur chaque année venait procéder au nettoyage de notre cheminée ...

 

  Peu à peu les ramoneurs ont disparus dans certaines régions,  mais peut-être vont-ils revenir

avec l'usage des cheminées de bois pour se chauffer en ces périodes de pénurie.

 

 Leur beau temps fut celui des cheminées monumentales,

où la brosse d'aujourd'hui surnommée

"le hérisson", n'aurait pas suffit à enlever la suie  ...

  il y fallait "la raclette" et surtout ce fagot de menus branchages

appelés "ramons" d'où leur nom est venu.

 

 

 Les petits ramoneurs …

 

 Dès le XVè siècle, ce sont des enfants souvent de petits montagnards,

employés comme ramoneurs, coiffés d'un long bonnet qui parcouraient la capitale,

l'épaule droite chargée de la "gaule" où ils attachaient ces ramons .

  Leurs dents blanches éclairaient d'un large sourire, leur face noire.

            

                       

Ces enfants, de familles misérables, étaient loués à des patrons,

vieux ramoneurs qui les exploitaient durement.

 

 Dès six ou sept ans, ces garçons quittaient leurs vallées à l'automne.

 Les plus recherchés étaient les plus menus : leur rôle consistait à s'introduire dans le conduit

des cheminées depuis l'âtre et à grimper jusqu'en haut, grattant la suie à l'aide de leur râclette.

 La suie récupérée dans des sacs était revendue par leur "employeur" à des usines.

 

 Ce métier dangereux où ils risquaient d'être asphyxiés,

de se brûler si le conduit restait chaud,

de tomber de très haut,

ou de recevoir des briques si la maçonnerie s'abîmait,

ne leur procurait guère d'aisance.

 

 Ils dormaient dans des dortoirs sordides, mal nourris, battus, sales ... une misère !

 

Un petit Tessinois reprochait à sa mère la dureté de son existence dans une lettre de 1761:

 "Au lieu de m'envoyer travailler là-bas, vous auriez mieux fait de m'étrangler ou de me noyer"".

 Tout en suscitant la pitié, le petit ramoneur était censé porter bonheur

 et sa silhouette associée à la mauvaise saison,

 a fait partie de l'imagerie de noël, au XIXè siècle.  

  

Ma photo "coup d'cœur"  ...

                                                                                                                                                                        

"Le feu de la cheminée ... ce petit théâtre où les flammes gesticulent comme des acteurs affairés !"

(Jules Renard)

Par ce temps morose,

je vous souhaite une bonne journée !

  

Comme chaque année au  mois de décembre,

nous sommes allés  à l'exposition de

"l'Association de crèches du Monde"

qui compte 15 membres bénévoles qui en assurent l' organisation.  .

 

 Elle a lieu depuis une bonne vingtaine d'années et célèbre Noël

à l'église St Vaast de VENDIN- les-Béthune  dans le Pas de Calais.

 

L'esprit de Noël y était bien  présent en toute sérénité. 

 

 

 

Merveilleux moment  !

Nous avons pu admirer ...

le charme de ces crèches plus belles et originales les unes que les autres ...

gracieusement prêtées,

  par des particuliers auxquels toutes ces crèches appartiennent.

 

A souligner cette année,

que l'illumination de ces crèches est réalisée à base d' ampoules leds.

 

Voici un petit aperçu de la créativité de ces crèches du Monde

(vous pouvez en retrouver d'autres sur mon billet de l'an passé qui leur était consacré).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

A demain les amis !

En ce week end humide et frisquet dans notre coin ,

je vous propose une recette très appréciée par chez nous …

 

 Les gaufres sèches 

qui se conservent très bien dans un endroit sec.

 

Souvenir d'antan ...

 

 Ces gaufres étaient offertes,  

à  ceux qui venaient  nous souhaiter la Noël

ou nous présenter leur voeux de la bonne année durant le mois de  Janvier.

par ma maman qui les réalisait

"de main de maître" et qui les gardait jalousement dans la boîte en fer

qui trônait en milieu de table entourée de tasses à café et de différentes boissons ....

 dont les liqueurs … dont, la aussi, elle avait le secret avec ma tante...

 

   Plus tard …

Souvenir de ma grande sœur (nous avions quinze ans d'écart)

qui avait repris la confection de ces gaufres ....  

et comme nous "étions dispersés

en différents endroits de France et d'ailleurs .... 

 c'est par petit colis qu'elle nous faisait profiter, de ces "douceurs" ô combien appréciées !! !

 

  Découvrez (ou redécouvrez) cette recette …

une nostalgie  "gourmande" pour moi.

 

       Ingrédients :

- 1 kg farine

- 400 g beurre 1/2 sel juste fondu

- 6 œufs battus

- 500 g vergeoise brune ou blonde (ou cassonade) -

 

Mettez la farine dans un saladier, creusez un puits

puis ajoutez progressivement au fouet les autres ingrédients .

 

Laissez refroidir au frigo. au minimum 1 heure (pour durcir la pâte).

 

Sortez la pâte et à la main faire des petites boules (grosseur d'une noix) .

 

Préchauffez votre gaufrier, quand il est bien chaud, mettre les noix de pâte et laissez cuire.

Enlevez à l'aide d'une spatule bois.

Un conseil :

Ne pas beurrer votre gaufrier et

ne pas employer d'autres matières grasses que le beurre pour la confection de la pâte.

 

  Vous pouvez les déguster dès qu'elles sont refroidies

mais également bien les conserver comme des biscuits dans une boîte en fer, comme autrefois.

 

                              (jolie boîte découverte sur le net) 

Bonjour les amis !

 

J'ai le plaisir de partager avec vous cette histoire 

 écrite par une habitante du Nord

« Andrée Manche » qui  me fait souvenir des matins d’enfance où je sentais,

de mon lit, la bonne odeur du café qui montait de la cuisine de chez mes parents.

Un étrange animal

Nul ne me rendra ces petits matins d’hiver, où je descendais pieds nous, dans la cuisine silencieuse.

Je regardais s’affairer une fée étrange, revêtue de violet, qui ressemblait bizarrement à ma mémé.

Elle saisissait sur la cheminée une drôle de bête en bois, anguleuse, munie d’une manivelle, au cerveau de métal proéminent, qui s’ouvrait à demi sur de sinistres engrenages.

C’était par là qu’elle nourrissait l’étrange animal qui, chaque matin, exigeait pour son déjeuner trois poignées d’insetes ronds, durs, noirs et sans pattes.

Pour échapper à une mort atroce, les plus hardis se jetaient dans le vide, et roulaient sous les meubles où ils se cachaient.

Une fois le monstre gavé, la vieille fée s’asseyait sur la petite chaise basse, elle le calait entre ses genoux et tournait tranquillement la manivelle.

On entendait crisser les élytres des insectes férocement broyés jusqu’au dernier.

Lorsque tout était fini, je quittais mon poste d’observation et revendiquais le privilège d’ouvrir le tiroir cimetière.

Un peu de cendre brune, douce au toucher, amère à la langue, tombait sur la toile cirée.

Se dégageait immédiatement, l’odeur incomparable du café moulu.

J’avais six ans et, d’un peu de poudre de café, je faisais naître la magie !