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Depuis quelques semaines, la saison des courgettes bat son plein …
Alors ... en route ... en cuisine ... mes amis !
Parmi la multitude de recettes sur la courgette,
je vous en ai choisi une pour ceux qui me diront que la courgette est fade ....
Vous serez réconciliés avec la saveur de la courgette
si vous la cuisinez de cette manière mais vous l'avez deviné,
elle sera plus calorique !
Pour 6 personnes :
- 1 kilo de courgettes
- 150 g de lard fumé en dés (ou fond de jambon)
- 2 dl d'huile tournesol (ou olive)
- 3 oignons (ou 6 échalotes)
- 1 tasse de farine
- 1 petit bouquet garni
- 2 gousses d'ail
- la valeur d'un bol de sauce tomate fraîche (ou votre coulis de tomates maison)
- 75 g de fromage râpé
- sel et poivre -
- Lavez les courgettes, épluchez-les ou non (selon goût) , coupez-les en tronçons de 5 cm.
- Divisez ces tronçons en bâtonnets, saupoudrez-les légèrement de sel fin et laissez dégorger.
- Pendant ce temps, faites blondir les dés de lard fumé dans une partie de l'huile puis retirez-les et tenez-les au chaud.
- Dans la même huile, faites dorer les oignons ou échalotes émincés. Retirez-les puis ajoutez aux lardons.
- Epongez les courgettes, farinez-les. Faites-les dorer à la poêle dans le reste d'huile chaude. Quand elles sont colorées, égouttez-les.
- Dans un plat allant au four, mélangez les courgettes, les oignons-lardons. Ajoutez au-dessus le bouquet garni, l'ail haché et la sauce tomate.
Assaisonnez (pas trop de sel à cause des lardons), saupoudrez de gruyère râpé.
- Glissez sous le gril du four, laissez gratiner .
- Servez chaud dans le plat de cuisson.
Petit clin d'oeil photo ..
Je trouve ces décos automnales craquantes …
et vous, qu'en pensez-vous ?
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Je vous souhaite un agréable week end ...
en compagnie de ... ce conte moderne
que j'ai découvert au gré de mes lectures ....
PETIT-JEAN ET LE MALIN CHÊNE
Le forestier Petit-Jean logeait à Taverny
en lisière de sa forêt de Montmorency.
Chaque jour, il parcourait ses taillis de châtaigniers qui, bien malingres, témoignaient de la lourde prédation des fourneaux parisiens tout proches.
Un après-midi d'été qu'il remontait, tout suant, les lacets de la route de Chauvry, il fit une halte bienfaisante sous un gros chêne, le seul de cette stature à l'entrée de la forêt de Montmorency.
Allongé les yeux vers le ciel, les mains derrière la nuque, Petit-Jean, tout en se reposant, en vint à se demander comment ce gros chêne isolé pouvait bien encore se trouver là ?
Alors le forestier reconstitua mentalement, une à une, toutes les épreuves qui avaient marqué la vie du gros chêne et auxquelles, par chance, il avait pu survivre.
Vers ses trente ans, c'était évident, il avait su échapper à la coupe, au balivage, pour bois de chauffage ; déjà bien formé, il avait dû plaire au régisseur ou au marchand de bois.
Puis, au début du XXe siècle, il avait certainement été sauvé du lotissement ; en vue d'une vaste implantation de bâtisses, on avait projeté de défricher sa parcelle.
Des bordures de trottoirs abandonnées dans la forêt et un pont en Meulière, le "pont du Diable", témoignaient encore de ce projet avorté !
Il faut dire qu'en ce temps-là, la forêt était privée ...
Dans les années 1970, le chêne avait dû survivre de justesse à un foudroyage des caves d'extraction du gypse, qui eut lieu pratiquement sous lui
(l'éboulement fut si violemment ressenti alentour que,
pour cette partie de forêt, l'expérience s'arrêta là).
Quelques années plus tard, l'Equipement déplaça sur l'autre rive de la montée, le bac à salage placé à son pied, car à la longue on jugea que cela pouvait lui porter tort.
Pour finir dans les années 80, il fut martelé un matin de printemps
(le martelage est la marque que les agents des eaux et forêts font avec le marteau aux arbres que l'on veut abattre ou réserver) ...
et démartelé le jour même !
A quoi tient une vie d'arbre ! ...
En l'occurrence, à un désaccord entre forestiers.
Petit-Jean pensa :
"Et te voilà donc !
Avec ton large pourpier, tes 4 mètres de tour de taille, tes 30 mètres de hauteur ...
Ah, tu as fière allure à l'entrée de la forêt ! Mais çà, tu reviens de loin ..."
Reposé, enchanté par sa petite rêverie, Petit-Jean se remit en route ; et, se retournant un instant vers son compagnon d'un moment, il lui déclara tout haut :
"Faut-il que tu sois malin pour avoir surmonté tout çà !".
Le Malin-Chêne
chêne sessile en parcelle 169 de la forêt domaniale de Montmorency,
qui figure au nombre des arbres remarquables d'Ile-de-France ...
(Auteur : Dominique Rozan, chargé de mission au SID de Créteil)
(source : revue "Arborescence" 2001)
(Photos personnelles pour illustrer ce texte)
En vous confiant cette page ....
c'est toujours avec le même plaisir que je vous retrouverai lundi, mes amis !
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Passez une douce journée ...
... en compagnie d'une très jolie poésie envoyée par une de mes amies
sur la beauté éphémère des roses d'automne
Il n'est plus belle fleur qu'une rose d'automne,
Quand elle sait déjà que ses jours sont comptés,
Et que près de sa fin, généreuse, elle donne
Encor plus de parfum qu'aux beaux jours de l'été.
Dans le brouillard léger d'une aube de novembre
Alors que les oiseaux ne savent plus chanter,
Elle va défroisser sa robe d'or et d'ambre
Pour s'offrir aux regards dans toute sa beauté.
Mais un souffle de vent la blesse, la défeuille.
Sitôt qu'il a séché ses larmes de rosée,
Elle cache ses joues dans son écrin de feuilles
Pour vivre encor un peu, encor une journée.
Ô toi qui ne sais pas combien est éphémère
La rose qui s'endort et va vers son trépas,
Si tu passes près d'elle au jardin de ta mère,
Je t'en supplie, enfant, non, ne la cueille pas.
Laisse la retenir la vie qui l'abandonne,
Suivre des vols d'oiseaux glissant dans le ciel clair.
Il n'est plus belle fleur qu'une rose d'automne,
Qui se meurt doucement, aux premiers jours d'hiver.
(Renée-Jeanne Mignard)
Photos "coup d'cœur" automnal ...
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