-
(jolie création glanée sur le net)
Le jardin est à son apogée, sous les feux de l'été ...
Baignant dans le soleil de l'été, juillet est un mois de bonheur intense au jardin car,pour une fois, on peut y passer plus de temps à se reposer qu'à y travailler!
Période de transition, on pense surtout aux vacances. ..
Juillet vous incite à la détente dans un lieu ombragé !
A la campagne, Juillet est un mois riche en récoltes en tout genre ...
C'est l'heure de la "moisson des fruits" au verger...
et le temps des confitures, conserves , liqueurs et apéritifs en tout genre !
Voici mes amis parmi tant d'autres recettes régionales ou familiales celle duvin de noix ....
Le vin de noix est un apéritif familial savoureux.
Sa recette en est très simple et il se conserve très bien..
Préparez-le entre le le 1er juillet et fin juillet selon les régions pour que les noixsoient formées sans que la bogue (coque) en soit dure et âcre.
Petits conseils : prévoir des gants pour éviter les taches sur les mains provoquéespar le brou des noix qui servait de teinture d'antan.
Préparer le vin dans une bonbonne de 9 à 10 litres.
Ingrédients pour la préparation :
- 1 kg de sucre fin ou cristallisé
- 4 litres de BON vin rouge
- 1 litre d'eau de vie à 45° (ou d'armagnac ou de cognac ...)
- 20 à 24 noix vertes
- 1 gousse de vanille, 3 clous de girofle, 1 écorce d'orange.
Mélangez dans la bonbonne le vin, l'alcool , le sucre et les épices.
Puis, lavez les noix , coupez-les en quatre et ajoutez-les au mélange.
Faites macérer le tout pendant 2 mois en agitant la bonbonne tous les 8 jours.
Filtrez et mettez en bouteilles.
Vous pourrez consommer ce vin de noix le plus tard possible mais souvent dès la Noël,vous l'offrirez à vos invités en dégustation ou en "cadeau maison".
Je partage avec plaisir cette poésie,
qui est un souvenir d'enfance, que maman me récitait souvent
qui a été écrite par le romancier fabuliste : Jean-Pierre Claris de Florian -1755 - 1794 -
Ses fables sont unanimement considérées comme les meilleures après celles de Jean de La Fontaine.
La Guenon, le Singe et la Noix
Une jeune guenon cueillit
Une noix dans sa coque verte;
Elle y porte la dent, fait la grimace… “Ah ! Certes,
Dit-elle, ma mère mentit
Quand elle m’assura que les noix étaient bonnes.
Puis, croyez aux discours de ces vieilles personnes
Qui trompent la jeunesse ! Au diable soit le fruit!”
Elle jette la noix. Un singe la ramasse,
Vite entre deux cailloux la casse,
L’épluche, la mange, et lui dit :
“Votre mère eut raison, ma mie,
Les noix ont fort bon goût, mais il faut les ouvrir.
Souvenez-vous que dans la vie,
Sans un peu de travail, on n’a point de plaisir.”
25 commentaires -
Je vous souhaite un très beau week end ensoleillé avec ....
Le laurier rose,
qui est un magnifique arbuste qui donne des fleurs roses
ou blanches, écarlates, jaunes ou orangées durant tout l’été, de juin à septembre.
C'est un arbuste persistant, il ne perd donc pas ses feuilles. Elles restent vertes toute l'année.
Ces fleurs émettent le soir un délicat parfum de pain d’épice.
Son entretien et sa culture sont faciles.
Le laurier rose a besoin d'être exposé plein soleil pour obtenir une floraison abondante.
préférez-lui donc un arrosage directement au pied.
Chez nous, nous le cultivons en pot car nous le rentrons l'hiver pour le protéger du froid
(dans les régions plus tempérées, un simple voilage d'hivernage lui suffit) .
C’est sans aucun doute l’un des plus beaux arbustes à floraison estivale.
Cependant ... Méfiance ! ...
Le laurier-rose est hautement toxique et considérécomme l’une des plantes les plus dangereuses de nos régions.
Qu’il s’agisse d’une feuille, d’un bout d’écorce ou d’une baie, aucune partie de cet arbre ne doit être ingérée
( peut être mortel pour les hommes et le bétail même en petite quantité.) .
Faites attention aux enfants et aux animaux et se laver les mains après l'avoir touché.
Pour l'anecdote, le laurier-rose est venu à bout d'une escouade de soldats de Napoléon en 1808 :certains soldats moururent en effet près de Madrid
après avoir consommé de la viande embrochée sur une branche de laurier-rose qui portait encore ses feuilles.
Pour mettre en valeur la beauté de cet arbuste mais aussi sa toxicité,
voici le joli texte poétique de Vette de Fonclare ….
Les lauriers roses
Rouges, parfois jaunes, rosés,
Ce sont des touffes de couleurs,
Des brassées, des giclées de fleurs,
Buissons royaux du fol été.
Leurs feuilles sont de fines lances
Et les boutons tout nouveau-nés,
Ejectent les bouquets fanés
En une folle exubérance.
Ils flambent, rutilent, chatoient,
Mais leur sève n’est que poison
Et la mort en toutes saisons
Y est lovée, en tapinois .
Leur ombre même est dangereuse.
Et sous leur charme bigarré,
Leur luxuriance et leur beauté,
Se cache une âme vénéneuse.
22 commentaires -
Beaucoup d'entre vous ont le plaisir de jardiner ...
Mais connaissez-vous l'origine des mots "jardin" et" horticulture"
entrés de nos jours dans la pratique courante.
La première de ces appellations semble présenter
une ascendance gothique :
"gards", mot qui devait ensuite se transformer dans la langue allemande en "garten",
puis en "garden" en anglais
et
dans notre pays, en "jardrin".
Les Grecs employaient quant à eux, le mot "chortos" et les Romains "hortus".
Chortos" devint "curtis", cour de ferme.
Au Moyen-Age, le "courtil" était le jardin et le "courtillier" le jardinier.
Nous avons d'ailleurs encore dans notre language, le mot "courtillière" qui désigne un insecte souterrain.
Dans certaines régions de notre pays, l'orthographe "jardrin" était habituelle, auparavant,
comme en témoigne une chanson du XVème siècle :
"En nos jardrins je suis rentrée,
Trouvoy la rouse (c'est à dire la rose) espanouye,
Sy doucement je l'ay cueillie,
Et l'ay donnée à mon amy".
Savez-vous que ...
le mot "paradis" signifie jardin en persan !
C'est sans doute en Perse que les jardins ont atteint la perfection.
En plein désert, des hommes ont su en créer de splendides, irrigués de façon astucieuse.
Quant au mot "horticulteur" dérivant de l'appellation romaine "hortus", il est relativement récent.
On le trouve employé pour la première fois en 1804 dans un ouvrage d'apiculture.
Mais ce terme , n'était pas encore admis en 1830,
date à laquelle certains membres de l'Académie française ....
combattaient son introduction dans le dictionnaire.
Voilà mes amis, ma découverte lors de la lecture de "l'Almanach Hachette" du jardinier de 1977.
20 commentaires