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        (Composition réalisée à partir de photos glanées sur le net)

     

     


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     Il vous est certainement arrivé, lors de vos balades de croiser,

    une étrange créature dans un champs ou un jardin …

     

    Celle-ci laisse souvent les enfants perplexes

    partagés entre la curiosité et l’appréhension…

     

    on l’appelle par chez nous « épeutnaert »..

    Epouvantail ... 

    L’épouvantail 

     

    Il me fait souvenir d’un texte de mon enfance

     

    que j’ai grand plaisir à vous offrir …

     

     

    Le travail d'un épouvantail est d'effrayer les moineaux

    Mais cet épouvantail au vieux manteau, au chapeau bosselé,

    N'est pas un épouvantail  comme les autres:

    C'est un épouvantail au grand cœur

    Chaque matin, ils viennent voleter au-dessus de sa tête

    Et se moquent gentiment de lui en pépiant :

    "Tu es bête, tu es bête de vouloir nous faire peur,

    Epouvantail au grand cœur !"

    L'épouvantail sourit comme un vieux grand’ père

    A ses petits-enfants moqueurs.

    Les moineaux se perchent sur ses bras tendus

    Et l'épouvantail tourne avec le vent, tourne comme un manège.

    Et chaque matin, c'est la fête au jardin ...

             Pauvre jardinier ! Il n'y peut rien ...

     

    Epouvantail ...

                                           (oeuvre de "Christine")

    Epouvantail ...

    Par chez nous, chaque année en avril, se déroule dans le village de Moringhem

    et dans les hameaux alentours,

    la fête des épeutnaerts qui rassemble plus de 130 épouvantails

    fait de paille et de chiffons fabriqués par les habitants .

     

    Vous pourrez en retrouver la galerie photos en cliquant sur ...

    Epouvantail ...

    https://www.epeutnaerts.fr/galerie-photos/

     

    Epouvantail ...

    Belle visite !  

    Epouvantail ... 


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    Je profite du beau temps en extérieur

    mais je vous fais un petit clin d'œil campagnard ...

     

    avec cette poésie d'Albert Samain ...

     

     

    "La vache"

     

    La vache 

     

    Rousse dans le pré vert que la lumière inonde,

    Elle va, lente, avec de l'herbe entre les dents ;

    Son fanon musculeux croule à plis abondants;

    Et sa queue alentour de ses flancs vagabonde.

     

    Entre les cuisses pend sa mamelle profonde,

    Comme une outre gonflée aux contours débordants,

    D'où coule sans tarir, depuis les temps des temps,

    Le lait, fleuve sacré, nourricier du monde.

     

    Grave et douce, elle vit, vaguement végétale ;

    La sourde attraction de la terre natale

    Pèse en ses membres pleins d'une auguste lenteur ;

    Et quand midi répand la lumière par douches,

    Elle ferme à demi, béate de chaleur,

    Ses grands yeux chassieux où pullulent des mouches.

     

    La vache 

     

    A plus les amis !

    Air de campagne ...

     


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